Le petit monde de Ginger

L’attante de notre premier petit ange a pris 14 mois, mais sa venue nous rend si heureux qu’on ne le regrette pas du tout.

Bien que j’ai adorée ma grossesse en tout point, je dois par contre avouer que je l’ai trouvée particulièrement longue vers la fin. Ma DPA était prévue le 19 juin. Depuis le début, j’étais certaine que j’accoucherais d’avance. Mon dernier rendez-vous officiel avec mon médecin était le 16 juin. J’étais dillatée à 3 cm et mon col était effacé à 80%, mon doc était certain que le travail se ferait durant la fds et sinon, il voulait que je prenne de l’huile de Ricin 3 fois le lundi matin et que je parte ensuite le voir à l’hôpital pour un examen, car il était de garde. Malheureusement, rien n’avait bougé. J’avais jusqu’au lendemain pour qu’il m’accouche, car après, il partait en vacances jusqu’au 3 juillet. Malgré tous les efforts possibles, rien n’a avancé, j’ai donc dû rencontrer un gynéchologue le mercredi pour parler de ma date de provocation. C’est la que tout s’est gâté, ma pression était trop haute, on a donc décidé de me provoquer vendredi, soit 4 jours après ma date. Encore une fois, on a tout fait pour que je commence mon travail de façon naturel, mais rien n’a fait. J’ai donc dû faire mon deuil de ce bout de rêve, moi qui voulait tellement un travail naturel…

On se lève donc de bonne heure le vendredi matin, on a pas vraiment dormie, on était trop exité de l’arrivée imminente de notre petite puce. On fini la valise, prend un déjeuner léger et hop, on part ! On arrive à l’hôpital à 6h50 et ma chambre est déja prête. On me fait mettre une jaquette bleue et on prend ma pression. Elle est encore haute, on me fait donc une prise de sang et un test d’urine. C’est une nouvelle infirmière qui fait ma prise de sang et m’éclate une veine, le drap est plein de sang, ça part bien… On m’instale un soluté en même temps. Je remplie les papiers de consentements et plein de sang et de soluté coulent sur la feuille, l’aiguille n’était pas assez profonde…Vivement 7h30 pour le changement de chiffre !

Je donne mon plan de naissance à la nouvelle infirmière, en prenant soin de lui dire que je l’avais rédigée avant de savoir que j’allais me faire provoquer. Je remplie aussi un questionnaire et Jérémie va à l’admission. Le médecin vient me voir et je réalise que c’est celui qui a accouché ma mère quand elle m’a mise au monde. C’est drôle, car la photo sur son badge doit être la même qu’il y a 25 ans ! Il m’examine et je suis toujours à 3 cm et effacé à 80%, puis on me branche enfin sur le pitocin. On ne peut pas rompre mes membranes, car la tête n’est pas fixée. Je dois restée coucher à cause du moniteur, et je dois sonner l’infirmière si je veux aller à la salle de bain. On m’ajoute le soluté pour le Strep B, car je suis positive.

À 11h00, mes contractions sont maintenant aux 3 min., mais je ne les sens pas, j’ai vraiment l’impression que l’on me vole une partie de mon accouchement. Ma mère téléphone, car elle est inquiête. Pavre maman, elle plus stressée que moi et c’est moi qui doit accoucher ! Le médecin revient me faire un touché et rien n’a bougé, je suis encore à 3cm…

Vers 12h30, Jérémie décide de dîner. je ne suis pas supposée manger, mais j’ai faim, il me donne donc un muffin aux fruits et un ficello en cachette…Mes contractions son maintenant aux 2 min et demie, mais je sens à peine de légère crampes menstruelles. On sort donc le jeu de cartes pour passer le temps, ce qui fait bien rire le médecin et les infirmières qui passent ous voir.

Vers 15h15, le pitossin est maintenant à 90 (pour un max de 120). On voudrait l’augmenter, mais ça prend l’accord du médecin et on ne le trouve pas…Il est mieux d’arriver, ça avance pas, je suis toujours à 3 cm…Je sens de plus en plus mes contractions, j’espère que c’est bon signe…Le médecin fini par arriver 1 hre plus tard et on augmente enfin la dose.

À 17h00, j’entends un espèce de splouche dans mon ventre et la je sens que ça coulet, et ça coule, et ça coule…Je sonne l’infirmière toute exitée, car j’ai percée mes eaux toute seule, comme je le souhaitais ! Elle change le piqué et peu de temps après, le médecin arrive. Dès qu’il me fait le touché, le déluge reppart. Je suis maintenant dilatée à 4 cm et effacée à 90%, mais la tête n’est toujours pas fixée. C’est donc interdiction de me lever, je perds même mon privilège d’aller à la salle de bain. Mais c’est tellement difficile d’uriner dans la bassine, surtout avec les contractions…

Vers 19h, les contractions deviennent très douloureuses, je me déplace du côté sur le dos et mes eaux repartent, j’arrive pas à croire qu’il y en a autant crime, il y en a jusque sur le plancher…Je ne m’endure plus et je n’arrête pas de demander un examen…On m’en fait finalement un 1 hre plus tard, mais la tête n’est pas fixe, je suis tannée, je veux me lever…Mais il ne reste plus beaucoup d’eaux, ça doit être bon signe…J’ai si mal que je fini par demander un clament, malgré la peur que j,ai que ça ralentisse le travail…On m’injecte de la morphine. Mes contractions sont toujours aussi fortes, mais je peux dormir entre chacune d’elle, ça beau être un 2 min., ça fait énormément de bien…Et je suis tellement chanceuse que Jérémie soit la, il m’apporte, eau, glace, bassine, débarbouillette d’eau froide, baisse le son de la radio, me fait des massages, des points de pression, c’est un amour…Il se sent tellement mal de ne pas pouvoir m’aider plus que ça…

On me fait un autre examen à 22h00, je suis maintenant à 5 cm et la tête est enfin fixée ! Mais la, la doc s’inquiête de ma pression qui est encore haute et veut que j’aille l’épidurale. Elle m’envoie même le gynéchologue pour qu’il m’explique les bienfaits de cette piqûre. Caline, je la veux pas, je veux un travail naturel, j’ai peur que ça le ralentisse, que je paralise ou bien que ça nuit au premier allaitement. Évidement, selon lui, tous mes arguments ne tiennent pas. Mon chum s’écoeure et s’en mêlle en diant que je suis au lit depuis 15 hres déja, que je vais aller à salle debain, marcher un peu et aller au tourbillon et qu’on s’en reparlerait après. Un gros merci, mon amour !

Je me lève, je me sens étourdie d’avoir été couchée si longtemps…Je vais à la salle de bain et je panique, car il y a un peu de sang. On me dit que c’est bon signe, alors je vais au tourbillon un 20 min. Ça me fait tellement de bien que je demande à le repartir un autre 20 min., mais après 10 min., je veux sortir, la douleur est insuportable. Je leur dit donc qu’ils ont gagnés, que je vais la prendre, la maudite épidurale ! Je retourne au toilette et de retour au lit on me demande ai j’ai envie de pousser comme pour aller à la selle et plutôt surprise, je répond que non, je viens d’y aller…Mais en fait, j’avais passée de 5 à 10 cm (vivement le tourbillon !) et c’était maintenant le temps de pousser ! Yé, j’allais avoir mon accouchement sans épidurale, comme je le voulais !

Je sais pas trop comment pousser, mais ça l’air que j’ai compris assez vite, car on a très rapidement vue la tête. On me demande si je veux voir avec un mirroir…Pourquoi pas ? Wow, elle a les cheveux presque noirs ! Je m’endors encore entres les contractions, mais dès qu’elle viennent, je pousse autant que je peux, je veux tellement la voir. Mais ça brûle, je n,ai plus de force…La doc me dit que si elle ne sort pas bientôt, elle va devoir me faire une épisio, mais je m’en fou, je veux qu’elle sorte ! Elle me coupe à peine et ma puce sors enfin après 45 min. de poussé ! Wow, j’en reviens pas que ce beau bébé sort de mon ventre. Mon chum est super exité, il tremble au moment de couper le cordon. J’ai pu l’allaiter dès qu’on a fait mes points. On est seul tous les 2 dans notre bulle, on est tellement heureux. On s’est commandé du resto tellement qu’on était affamé et on s’est partagée la puce le temps de manger chacun notre tour.

Maïté a donc vue le jour le 23 juin 2006 à 23h42. Elle pèsait 8 lb et 2 et 3/4 et mesurait 19 po. Et pas beaoin de dire que c’est la plus belle petite fille du monde…