Le petit monde de Ginger

Avant, j’espérais pouvoir avoir 4 enfants avant de fêter mes 25 ans, mais comme je les fêterai en novembre, même avec des tripplés (mon dieu, faites que non…), je me rends bien compte que ça ne sera plus possible. En faite, je ne me mets plus autant de pression de ce côté la, avec le temps, je me suis bien rendue compte qu’il n’y avait pas d’âge pour avoir des enfants. Par contre, chummy et moi aimerions beaucoup que les 2 premiers soient collés. Je me dis 24 mois, maximum, mais même encore, comment prédire cela ?

Je suis tombée enceinte de Maïté au 14 ème mois d’essaies. 14 cycles, ce n’est pas si pire, mais passant parfois 90 jours sans avoir de règles, on ne peut malheureusement pas parler de cycles, mais bien de mois dans mon cas, ce qui me donne un petit peu moins de chance d’être enceinte qu’une autre. Pour mettre les chances de notre côté, on a donc choisie de ne pas se protéger. Comme j’allaite, les chances sont donc minces d’ovuler et elles sont encore plus minces que l’on fasse l’amour un soir d’ovulation. Pas qu’on ne veut pas, mais on a fait le choix de faire du co-dodo avec la puce et on vit très bien avec. Même si ça ne serait pas l’idéal pour mon corps de retomber enceinte tout de suite, on serait tellement heureux de ce petit miracle. Selon moi, le seul hic serait l’allaitement. L’idée d’allaiter enceinte ne me dérange pas tant que ça, mais pas jusqu’à la fin et vraiment pas en tendem, je me sentirais trop mal de voir ma fille passer deuxième…

Mais bon, comme tout ça n’est que des peut-êtres, on s’est quand même permis de se faire un plan de match. On ne se donne pas de limite pour l’allaitement, c’est trop stressant, là ça va bien, et je vais continuer tant que moi ou miss ne se tanne pas. Et dès le retour des menstruations, on va laisser passer 3 cycles, question de voir ça l’air de quoi, à moins de s’enligner encore pour des 90 jours sans règles et si c’est le cas, on retournera consulter. Je sais que ce n’est pas la fin du monde, d’avoir pris 5 petites pilules pour permettre à mon corps d’ovuler, mais j’aimerais pouvoir le faire toute seule comme une grande et qu’il en résulte un petit bébé fait de façon naturelle. Mais bon, pas de stresse pour le moment, on ne parle pas de tests d’ovulation ou de température et on laisse la nature faire son oeuvre…

Je n’ai que 2 ans de différance avec mon frère et j’ai adorée avoir quelqu’un avec qui jouer. Le jour ou il est arrivé à la maison, je lui ai donné une tappe, mais sinon, aucune scène de jalousie selon ma mère. Au contraire, on s’amusait bien tous les 2, j’étais son idole et il avait sa poupée Ken et sa bout de choux du nom de Jocelyn pour jouer avec moi, hi hi !!! Si je parle de ça, c’est pour en venir à la fille de mon chum. J’en parle rarement sur le net, car j’imagine son ex ou un membre quelqu’onque de sa famille tomber sur mes écrits et les lui rapporter de manière déformer, mais quand ça me regarde, je me donne le droit emplement d’en parler. J’ai beau ne pas être d’accord sur la façon dont elle a été imposé auprès de mon chum et sur la façon dont elle est élevée, je n’en parlerai pas ici, le but n’y étant pas.

Mégan aurait dû venir voir sa soeur à l’hôpital après l’accouchement, mais pour une raison inconnue, sa mère a changée d’idée à la fin de ma grossesse…Elle a donc fini par voir sa soeur quand celle-ci avait 3 semaines de vie. Et comme je suis naïve, je me suis dis qu’en ne l’ayant à la maison qu’une fds sur 2, on se sauverait des crises de jalousies. Au début, ça allait, mais elle me donnait des ordes: Faut que tu lui change la couche, elle a soif, attention, tu vas lui faire mal…Fatiguant, mais bon, j’ai fini par lui faire comprendre que ça me dérangeait. Par la suite, c’est venue le tour du bébéisme :je suis pas capable de mettre mes souliers, j’arrive pas à marcher, si je mange, je vais vomir comme Maïté, alouette ! Elle a 5 ans, je ne peux pas lui en vouloir, mais je trouve ça plate quand même. Quand elle est seule avec moi, pas de troubles, seule avec son papa non plus, c’est quand on est tous les 4 que ça se gâtent, surtout quand vient le temps d’aller en quelque part, dès que Maïté est attachée dans son banc d’auto, les excuses pour pas partir tout de suite commence…On a essayée de lui parler, mais c’est difficile, car ça fini par des ”Je sais, je sais, je sais…” Je sais tellement pas comment agir avec elle, des fois, je me demande comment je vais faire avec 2 enfants, mais après je me rappelle que ce n’est pas moi sa mère, ce n’est pas moi qui l’élève, avec mes enfants, ça sera différent…