Le petit monde de Ginger

Comme nous sommes toujours jeudi pour quelques minutes encore,
je me dis que c’est le temps de me confesser. Et ça tombe bien, car ce billet
est un peu la suite d’hier. Comme je le disais, j’ai trouvé ça un brin épuisant
d’aller au Comiccon les 3 jours. Mais c’est vraiment mon samedi soir qui m’a
achevée. Pourtant, je ne suis pas rentré si tard que ça, mais il faut croire que
c’en était assez pour moi.

Même si les conférences continuaient en soirée, les kiosques
fermaient à 19h00 et 30 minutes plus tard, un autobus de 80 places partait pour
aller fêter dans un bar. Finalement, on devait être que 15-20 personnes, mais c’était
chouette quand même de se promener en ville et que tout le monde nous voit
vêtue de nos costumes. Nous étions tous au deuxième étage, donc assez difficile
de nous manquer. C’était Chez Serge, un petit bar sympathique, on n’y trouve un
taureau mécanique et on y sert des mets chinois.

Comme je n’aime pas la bière, j’avais envie de Sangria. Il n’y
en avait pas alors ils m’ont offert un cocktail fait de bière, rhume, schnapps
aux pêches, jus et autres trucs sucrés. Le staff nous a aussi offert un shooter
pour nous remercier d’être là. Le drink était bon, la musique aussi (musique de
filles gracieuseté un enterrement de vie de jeune fille), on a ri, on s’est
sauvé aux toilettes d’un gars trop collant et c’est après que ça s’est gâté je
pense. J’ai eu une folle envie d’essayer le taureau mécanique. Et un fois dessus,
tout le monde te cris de le faire à une main…Résultat ? Un gros 10 secondes de
plaisir 😀 On a ensuite dis bye à tout le monde et on a quitté le bar…Il
était 10h30, donc l’heure à laquelle je pensais arriver dans un bar il y a
plusieurs années.

On a dû marcher un petit bout pour se rendre au métro.
Ensuite du métro, on prenait l’autobus jusque chez-moi ou ma sœur avait laissé
sa voiture. C’est juste avant d’embarquer dans l’autobus que tout a commencé.
Je ne sais pas si c’était le fait que je n’avais pas soupé, le mélange d’alcool
trop sucré ou bien le taureau, mais reste que j’avais vraiment mal au cœur. J’ai
essayé de me retenir autant que je pouvais, je n’avais que 15 minutes de route
à faire, mais c’est arrivé, j’ai été malade dans mon sac (un gros merci à mes
gants d’avoir tout absorbés). Et une fois dans le stationnement, j’ai été
malade à nouveau…sur mes bottes cette-fois…Mon arrivée à la maison a donc été
assez expéditive, j’ai laissé mes bottes sur le balcon, je me suis changée,
démaquillés, brossée les dents et je me suis lancée dans mon lit.

Le lendemain matin, j’ai eu du mal à déjeuner, j’avais
encore l’estomac à l’envers. Une fois prête à partir, un des enfants m’a demandé
pourquoi mes bottes étaient sur le balcon. J’ai dit la vérité, mais ils m’ont jugé
sévèrement. Et ils avaient amplement le droit, car la veille, mon fils du
milieu m’a dit que je ne devrais pas aller dans un bar, que c’est dangereux l’alcool
et que l’on peut en mourir. Je me suis dit à ce moment qu’il avait raison, j’étais
clairement morte en ce lendemain de veille affreux…