Le petit monde de Ginger

La semaine dernière, j’ai eu vent qu’il y avait un atelier intitulé ”Écrire un blog, moi?” qui se donnerait dans mon coin. Il est donné par Danielle Verville (Madame Unetelle) et elle y donnera tous pleins de trucs pour écrire des billets de blog qui sauront être lue, coment choisir sa plate-forme et autres…

Sur le coup, j’ai vraiment eu envie de m’y inscrire, mais en y réfléchissant, je me suis dit que même si cet atelier semble vraiment inréressant, je ne crois pas en avoir si besoin de ça. Depuis quelques temps, je n’ai plus de commemtaires du tout. Je trouve ça un peu plate. Je me suis donc intérogée sur le pourquoi ça me dérangeait. Ça fait une dizaine d’années que je blogue, dont 8 ans ici. Au début, j’ai commencée à écrire pour me défouler, pour avoir un espèce de journal virtuel dans le quel je pouvait me confier (mais pas trop, quand même) et y recevoir quelques trucs en échange. Je trouvais ça intéressant aussi de partager mon quotidien de maman aux autres. Mais plus ça va, plus je suis occuppée, et moins j’écris. J’ai parfois même été plusieurs mois sans venir donner de nouvelles. Quand tu vas plusieurs fois sur un blog et qu’il n’y a jamais rien de nouveau, tu finis par te dire que la personne n’y écrit plus et tu le flushes. Probablement ce que bien des gens ont fait avec moi.

Je me suis aussi rendue compte que ce n’est pas parce que je n’ai pas de commentaires qu’on ne me lit pas. Ça arrive souvent qu’on me dise (de vive voix ou sur internet) : ”L’autre jour tu as écris bla bla bla sur ton blog…” Moi-même je lis des blogs sans y laisser de commentaires. Surtout quand personne n’en laisse, c’est gênant un brin je trouve d’être le seul à commenter. Comme si on devenait un genre de groupie. Et y repensant bien comme il faut, je préfère ne pas avoir de commentaires du tout que d’avoir des commentaires de Trolls insignifiants…Mon blog prend plusieurs directions, je ne parle plus seulement de mon quotidien, je donne parfois des recettes ou bien je critique des produits ou des évènements. Au début, je me demandais si c’étais bisarre d’emprunter autant de directions différentes et pui je me suis dis : ”tant pis, c’est chez moi, ici !”