Le bon gros géant

C’est vendredi dernier que Le bon grand géant est arrivé sur
nos écrans. J’ai eu la chance de gagner des places pour l’avant-première. Comme
je fais plus rarement des choses seule avec mon 4 ans, je me suis dit que ça
serait une belle occasion de le faire. Malheureusement pour toutes sortes de
raisons, mon laissez-passer ne s’est pas rendu à temps. Mon fils a évidemment
eu bien de la peine, mais on a tout de même passé une belle soirée mère-fils à
l’aide de la formule piscine-parc-crème glacé. Je ne voulais pas dépenser pour
une autre sortie, car je savais que ce n’était que partie remise pour le film.
Et il n’était pas question d’aller en voir un autre, car on a déjà beaucoup
abusé du ciné-parc depuis le début de l’été et nous avons vue Angry Birds,
Alice de l’autre côté du miroir et Trouvez Doris. Donc comme promis, nous
sommes allés voir le film le dimanche suivant sa sortie.
Le bon gros géant est inspiré d’un roman de Roald Dhal
(Charlie et la chocolaterie, Matilda, Les sorcières…), produit par Walt Disney
et réalisé par Steven Spielberg, alors mes attentes étaient hautes. C’est l’histoire
de Sophie, une petite fille vivant dans un orphelinat et faisant de l’insomnie.
Ayant aperçu le bon grand géant en pleine nuit, ce dernier n’a pas eu d’autre
choix que de l’a kidnappé pour qu’elle ne dise rien. Étant intimidé par ses
semblables, car il est le plus petit et qu’il s’entête à souffler des rêves aux
humains, il est un géant très attachant. D’abord apeuré, Sophie apprendra à le
connaitre et prouvera aux autres qu’il est bon.
Ezekiel a trouvé le début un brin long, car il y a beaucoup
de bla bla. Et comme le géant souffre d’un trouble de langage s’apparentant a
de la dyslexie, j’ai eu droit à beaucoup de questions sur la signification de
certains mots, comme pourquoi dit-il coccibelle au lieu de coccinelle par
exemple. Par contre, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’Evan aurait
apprécié. Le connaissant, il aurait refusé de m’en parler, mais il se serait
probablement identifié à lui. Des moments touchants, mais aussi des moments
très drôles. Ezekiel était très heureux de sa sortie et a été bien heureux de
pouvoir raconter quelques passages au reste de la famille.
Un beau film familial qui fait réfléchir et qui amène de
belles discussions. À voir cet été.

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