Mon année 2019 en lecture
J’ai passé tellement de temps dans le bus/train/métro pour me rendre au travail et pour en revenir cette année que j’ai eu énormément de temps pour lire. Encore une fois, j’ai participé au défi lecture de Le fil rouge. Dans le soucis de se renouveller, les filles ont proposées des maisons d’éditions québécoises plutôt que des thématiques. J’ai adoré, car j’en ai découvert quelques unes que je ne connaissais pas du tout. Voici donc mes lectures:
Janvier: La peuplade
Voyage léger/ Mélissa Verreault
J’ai choisi au hasard ce livre à la bibliothèque et je ne l’ai pas du tout regretté. C’est l’histoire d’Ariane qui vit des moments difficiles et qui décide de prendre un billet d’avion pour le premier vol disponible. Au moment de partir, elle fait une crise de panique et décide de ne pas monter à bord de l’avion. Elle ne retourne pas chez-elle pour autant et prend le temps de réfléchir. Ça prend du temps avant d’en arriver au noeud du problème. Un beau roman qui fait réféchir sur la vie et tout ce qui l’entoure.
Février: La pastèque
Je voulais lire André le géant depuis longtemps et je l’ai bien aimé. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais ça me fascine vraiment les hommes forts. Comme cette BD n’est pas écrite par un auteur québécois, j’ai aussi choisi de lire Automne rouge. L’histoire se passe au Québec en 1970, soit en plein durant la crise d’octobre. On y retrouve Laurent, un jeune adolescent de 13 ans qui cherche à en savoir plus sur la politique, le FLQ, les enlèvements et tout ce qui se passe durant cette période sombre. Comme il questionne tout son entourage, ça lui donne un évantail de réponses variés. Vraiment une belle bande dessinée à saveur historique.
J’avais lu Paul dans le Nord à sa sortie, mais quand j’ai su que Radio-Canada en ferait un livre audio, j’ai eu envie de le relire à nouveau. Regarder le livre en l’écoutant a vraiment été un moment magique. On y retrouve un Paul de 16 ans qui rêve de s’acheter une moto et qui a sa première blonde, mais aussi sa première peine d’amour. Une histoire simple, comme tous les autres livres de la série Paul, mais entendre les voix des personnages et la musique ajoute une autre dimension à cette BD.
Mars: Alto
Les écrivements/ Matthieu Simard
En toute honnêteté, je ne me souviens pas avoir détesté un livre de Matthieu Simard. Il a beau écrire plusieurs genres, ils sont tous aussi bons les uns que les autres. Les écrivements, c’est les souvenirs d’une vieille dame qui repense à Suzor, son ancien amoureux. Elle voulait l’oublier, mais maintenant qu’elle le sait malade, elle fera tout pour le retrouver. Elle ne le fera pas seule, mais avec une jeune voisine. Une belle histoire dans laquelle les générations s’entremêlent.
Avril: Leméac
M’étendre sur l’asphalte/ Julie Bosman
M’étendre sur l’asphalte est un petit roman pour les pré-ados et jeunes ados, mais il sera autant apprécié des adultes qui ont vécus les années 80. On y retrouve Julie à 12 ans en 1982. Elle y vivera son premier deuil, mais aussi son premier amour. Des choses qui peuvent autant se vivrent de nos jours. Ça fait du bien de lire un roman dans lequel on ne retrouve pas les réseaux sociaux qui sont présents partout de nos jours.
Mai: Boréal
Un jour je te dirai tout/ Brigitte Haentjens
Ce livre en est un autre trouvé au hasard à la bibliothèque. Un livre vraiment spécial à lire, sans toutefois être un coup de coeur. Ça reste par contre un livre qui se lit d’un coup et l’auteure a une belle plume. C’est une histoire d’amour, de désir, d’amour et de vacances…
Juin: Pow Pow
J’avais envie de lire Whitehorse depuis longtemps et sincèrement, c’est vraiment spécial. C’était une des rares BD des éditions Pow Pow que je n’avais pas lu. Ça raconte l’histoire de Henry, un homme pas très doué socialement. Sa blonde Laura est actrice et part faire un tournage à Whitehorse. Convaincu que Laura le trompera avec le réalisateur Sylvain Pastrami, il y ira la rejoindre là-bas. Le personnage principal est vraiment détestable dans la première partie, mais on apprend à le connaître dans la deuxième partie pour se mettre à haïr son rivale. C’est très drôle, mais empreint dhumour noir. Yeux sensibles s’abstenir.
Juillet: La courte échelle
Ani Croche 1/ Bertrand Gauthier
Après avoir fait une recherche pour un cours sur le Bertrand Gauthier, fondateur de La courte Échelle, je me devais de revisiter cette série culte. Je me suis tellement identifiée à cette jeune héroïne durant ma jeunesse. Il faut dire que l’on porte le même prénom et que j’avais aussi un journal. Ani Croche se met toujours les pieds dans les plats. Heureusement, elle a son journal pour se confier au sujet de ses parents divorcés, de ses amis, de ses amours et surtout du fait qu’elle veut tellement être traîtée en adulte du haut de ses 10 ans. Il y a 2 tomes et chaque tomes contient 3 titres.
Août: Éditions de ta mère
Géolocaliser l’amour/ Simon Boulerice
J’aime beaucoup Simon Boulerice, mais j’avoue que j’ai trouvé ce livre assez particulier. On y suit un Simon qui tente de trouver l’amour au travers de diverses applications. Il y trouve surtout des one night ou des rencontres qui se terminent mal. Il se cherche énormément en plus de chercher à être aimé. C’est assez cru et ça rend un mal à l’aise, car c’est écrit au nom de l’auteur…
#le12aoutjacheteunlivrequebecois
J’ai découvert l’auteur dans Histoires de gars et je l’avais particulièrement aimé !! Pour le moment, il y 3 tomes de Prochain arrêt de parus, mais je n’ai lu que le premier. C’est assez captivant comme histoire, car on ne sait pas vraiment ce qui se passe. On nage en plein surnaturel sans être certain de ce qu’il s’agit. Peut-être des extra-terrestres ? À voir…
Septembre: Mémoire d’encrier
Je ne lis pas beaucoup de poésie, alors je ne savais pas vraiment quoi lire. Après avoir demandé conseil sur le groupe, on m’a fortement conseillé Amériquoisie de Jean Désy et les livres de Joséphine Bacon. J’ai donc choisi de lire les 2 auteurs. J’ai beaucoup aimé Jean Désy, médecin et écrivain nomade. Il connait beaucoup le grand Nord et prend plaisir à en parler dans Amériquoisie. J’ai adoré sa plume, mais je crois que j’aurais dû commencer par un de ses premiers livres pour mieux le cerner. Pour ce qui est de Josephine Bacon, c’est une merveilleuse poète qui compose en français et en inut. Même si je ne comprends pas cette langue, je ne peux m’empêcher de la trouver magnifique. Ulesh, Quelques part, ce sont les mémoires d’une dame âgée.
La rentrée littéraire
Ta mort à moi/ David Goudreault
J’ai tellement, mais tellement aimé la trilogie de La bête que j’attendais le nouveau roman de David Goudrault avec impatience. C’est la fausse biographie d’une poète qui n’a jamais existé. On y retrouve des extraits de journaux intimes, des lettres et les notes du biographe pour y raconter son histoire. Il n’y a pas de surprise, nous savons dès le départ que l’auteure Marie-Maude Pranesh-Lopez s’est suicidée. J’ai adoré suivre son parcours et me délecter de toutes les références littéraires que l’on peut y trouver.
Octobre: Les herbes rouges
Comment nous sommes nés/ Carole David
Je n’avais pas beaucoup de temps pour lire un gros roman alors j’ai choisi de découvrir Carole David. Par le biais de la poésie, l’auteure raconte la fin de l’histoire de personnages qui s’aimaient. C’est beau, c’est bien écrit, mais la posésie représente toujours un grand défi pour moi. Un peu comme si je n’assimilais pas complètement ce que je lisais. Je vais tenter d’en lire d’avantage en 2020…
Novembre: La bagnole
Bérénice ou la fois où j’ai presque fait la grève de tout/ Catherine Trudeau et Cyril Doisneau
J’adore les chroniques littéraires de la comédiene Catherine Trudeau. Quand j’ai su qu’elle sortait un livre, je me suis empressé de l’acheter. Il s’agit d’un roman graphique publié du côté jeunesse. Les illustrations de Cyril Doisneau sont vraiment belles. C’est l’histoire de Bérénice qui envoi une mise en demeure à ses parents pour changer de prénom, car elle le déteste profondément. Sa mère la pousse plutôt à en découvrir l’origine. De fil en aiguille, Bérénice apprend qu’elle doit son prénom à L’avallée des avallés de Réjean Ducharme. Cet auteur était très énigmatique et c’est intéressant d’apprendre à le connaître à travers cet ouvrage. Les enfants curieux adoreront cette histoire et les adultes auront envie de relire L’avallée des avallés.
Décembre: Les 400 coups
Petite histoire pour effrayer les ogres/ Pierrette Dubé et Guillaume Perreault
Je ne savais pas quoi lire, alors j’ai jetté un oeil dans la bibliothèque de mon plus jeune. Comme j’adore les histoires de Pierrette Dubé et les illustrations de Guillaume Perreault, cet album m’a semblé parfaite. C’est l’histoire de 2 ogres qui mangent les enfants. Tout va bien jusqu’à ce que la femme achète un étrange sac à main. Je ne veux pas trop en raconter, mais c’est vraiment très drôle, vos enfants adoreront et vous aurez du plaisir à leur raconter cette histoire !
Ça a vraiment été une année de découverte. Lire des ouvrages appartenant à des maisons d’éditions que je ne connaissais pas m’a fait découvrir de nouveaux auteurs. Pour les maisons d’éditions que je connaissais d’avantage, j’ai dû creuser pour trouver des romans que je n’avais pas lu, ce qui a été aussi bénéfique.
Si vous voulez vous joindre au groupe Un livre québécois par mois, vous êtes les bienvenues, c’est un bel endroit pour y faire de nouvelles découvertes littéraires.
Leave a Reply