Courir au pace du bonheur…c’est contagieux !

C’est avec une immense joie que j’ai reçu le livre Le pace du bonheur – Courir et vivre pour soi la semaine dernière !! Lorsque j’ai reçu la liste des livres prévues pour l’hiver et le printemps de Guy Saint-Jean éditeur, je me suis empressé de demander ce premier livre de Nathalie Bisson co-écrit avec Mylène Moisan. Je ne vous cacherai pas que je l’ai dévoré. Je partais avec un préjugé favorable pour Nathalie Bisson, car j’adore sa personnalité en plus de la trouver très inspirante. Ce n’est pas une amie proche, mais j’ai eu la chance de la côtoyer sur le groupe FB de Karine et ses mères-veilleuses (qui n’existe malheureusement plus) et j’ai déjà jasé avec elle lors d’une course à relais. Non, c’est faux, je dirais plutôt qu’elle m’a jasé, car elle parlait à toutes les MV (mères-veilleuses) en disant à quel point c’est agréable comme course et que c’est un super défi de groupe à réaliser. C’est là que j’ai vue que la fille sur Facebook et la fille en vraie, c’est la même fille.

Nathalie Bisson

Avant de présenter le livre, je vais vous présenter l’auteure. Nathalie est une femme qui aime la vie. Une femme déterminée qui est heureuse d’avoir le privilège de pouvoir bouger malgré la maladie. Elle a reçu un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde sévère en 2002, soit à l’âge de 36 ans. Pour faire simple, il s’agit d’une maladie auto-immune qui donne mal aux articulations au point de parfois avoir de la difficulté à prendre des objets dans ses mains. Son médecin lui conseillait de se magasiner un fauteuil roulant, mais l’auteure s’est plutôt magasiné un vélo stationnaire. Elle a ensuite bifurqué vers la course et s’est rendu au marathon…7 fois plutôt qu’une ! Nathalie a fondé le site internet Le pace du bonheur, fait de nombreuses conférences de motivation et est ambassadrice de La clinique du coureur, de La marche contre la douleur et des vêtements Moov Activewear.

Mylène Moisan

Nathalie n’a pas écrit le livre seule, elle l’a fait à l’aide de Mylène Moisan. La journaliste a écrit un article sur Nathalie dans La presse+ en 2016 racontant son premier marathon. La chimie a bien passé, au point de se retrouver pour écrire ce lire. Mylène Moisan est chroniqueuse pour Le soleil. Elle aime raconter l’histoire des gens inconnues du public, mais qui méritent de l’être. Ce qu’elle a d’ailleurs fait avec l’histoire de Nathalie.

L’histoire de Nathalie

Lire l’histoire de quelqu’un, c’est entrer dans son intimité et c’est parfois gênant, surtout quand on connait un peu la personne. Nathalie n’est pas là pour donner des conseils de course, mais plutôt pour redonner espoir. Comme elle le raconte, son parcours n’a pas été le plus facile. Elle n’est pas passé de l’annonce de son diagnostic au marathon en claquant des doigts, il y a eu 9 ans entres les 2. Elle n’avait jamais fait de sports, elle a longtemps fumé, travaillait, avait des enfants à s’occuper…Bref, toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas bouger !

Si Nathalie a décidé de se mettre à bouger, c’était avant tout pour faire un pied de nez à la maladie. Elle avait de grandes ambitions, mais a dû débuter au bas de l’échelle comme tout le monde…soit par 75 secondes de vélo stationnaire à pédaler dans le vide. Après, elle était épuisée et dormait 2 heures. Elle n’a pas abandonné et s’est fait un devoir d’en faire chaque jour. Ça été long avant que ça lui fasse du bien. Dire qu’aujourd’hui, elle court par besoin mental, en plus de physique. Nathalie ne court pas seulement pour sa maladie, mais aussi pour son âme. Elle a d’ailleurs choisi de travailler à temps partiel pour avoir plus de temps pour courir ! Tout le monde a le temps, il suffit de le prendre.

Le pace du bonheur

Le pace, c’est le terme anglais pour désigner la cadence du coureur. Le temps moyen qu’il met pour parcourir 1 km si vous préférez. Celle qui prône le pace du bonheur n’a pas toujours eu cette pensée magique, elle a déjà aussi été dans la performance. Vous savez, parler course, vivre course, surveiller ce que l’on mange, suivre son plan d’entrainement à la lettre et embarquer toute sa famille dans sa folie. Elle a fait d’excellents temps, mais aller vite amenait la maladie à progresser. Le choix entre continuer à courir ou devoir arrêter s’est imposé de lui-même.

Nathalie a choisi d’écouter son corps. Courir comme elle veut, à la vitesse qu’elle veut, en marchant et arrêtant quand bon lui semble. Depuis le temps qu’elle courait, elle connaissait bien ses distances et n’avait plus besoin de sa montre pour s’entraîner. Elle a même fait le marathon de Paris sans aller voir son temps. La prochaine étape a été de faire un marathon en arrachant la puce de son dossard. Comme elle le dit si bien : un marathon c’est une distance, un 42 km, on ne mentionne aucunement le temps dans la définition ! Nathalie ne nie pas l’importance de se préparer pour une course, mais de tout simplement le faire à son rythme.

Mon avis ?

J’ai adoré ! Le contraire m’aurait surpris, mais reste que j’ai vraiment aimé. Je n’ai jamais eu la chance de voir Nathalie Bisson en entrevue alors j’ai trouvé ça vraiment inspirant de la lire. Un beau modèle, si elle peut courir, tout le monde le peut ! Bon, ça peut être de la marche, du vélo ou du pole dancing si vous voulez, tant que vous bougez ! On a la chance de pouvoir le faire, alors aussi bien profiter de ce privilège que la vie nous offre ! C’est important d’inspirer, Nathalie court souvent avec ses petits-fils et je trouve ça magnifique à voir !

J’avais une course de 8 km dimanche et je pensais beaucoup à elle durant le parcours. Je ne suis plus dans la performance comme avant, mais je demeure ma plus grande compétitrice. J’aime comparer mes temps d’une course à l’autre. Je ne suis pas à la veille d’arracher ma puce, mais c’est toujours lorsque je cours sans montre que je fais mes meilleurs temps. Sans m’en rendre compte, j’ai fait 1 minutes de moins dimanche que la même course fait l’an dernier.

Vous aimez courir et gagner ? C’est correct aussi, c’est ça une course ! C’est un peu ça le message de Nathalie Bisson, d’être bien dans ce que l’on fait ! On passe notre vie à courir après notre temps, on peut aussi ralentir et profiter de la vie !!

Le Pace du bonheur- Courir et vivre pour soi est disponible en librairie depuis hier. L’auteure sera d’ailleurs au Salon du livre de Québec ce weekend si vous voulez la rencontrer. Voici son horaire :

Kiosque 49
  • Vendredi de 15h à 16h et de 18h à 19h
  • Samedi de 13h à 14h et de 15h à 16h
  • Dimanche de 11h à 12h et de 13h à 14h

Le pace du bonheur – Courir et vivre pour soi/ Nathalie Bisson et Mylène Moisan

ISBN : 978-2-89758-668-3

Pages : 215          Prix : 19,95$        Éditeur : Guy Saint-Jean

Décharge : Un gros merci aux à Guy Saint-Jean éditeur de m’avoir envoyé ce livre. Je n’ai pas été payé pour écrire ce billet, je l’ai écrit avec mon coeur.

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