Ni vu ni connu

Quand j’ai reçu Ni vu ni connu en service de presse de la part des éditions Saint-Jean, j’étais dans mes lectures de Noël. Et comme ma pile à lire débordait de réservations à rapporter à la bibliothèque, je n’ai pas eu le temps de m’y plonger. Chose que je viens tout juste de faire de faire puisque j’étais en isolement pour la covid. Que des symptômes légers, heureusement,  ce qui m’a laisser beaucoup de temps pour lire. Quand on m’a offert de lire ce roman, j’ai immédiatement accepté, car l’éditeur le qualifie de comparable à You et comme bien des gens, j’ai adorée cette série télé !

L’autrice

Je ne connaissais pas du tout Vera Kurian avant de lire ce livre, ce qui est un peu normal après tout puisque Ni vu ni connu est son premier roman. Le titre original, Never Saw Me Coming est paru chez Penguin Book Limited l’été dernier. C’est sans doute son bagage en tant que doctorante en psychologie sociale qui l’a inspiré à écrire un thriller psychologique et qui lui a permis de développer les personnages psychopathes de l’histoire. Son roman est déjà traduit en 12 langues et sera adapté pour la télévision.

L’histoire

6 étudiants font partie d’une étude universitaire bien particulière. En effet, le professeur souhaite comprendre les psychopathes et montrer qu’ils ne sont pas tous de dangereux criminels. Les étudiants ciblés reçoivent une bourse d’étude en échange de tests qu’ils doivent faire de temps à autre. Ils ne se connaissaient pas et proviennent de programme et de degrés différents. On les suit tous à un moment ou à un autre, mais l’histoire tourne principalement autour de Chloé.

Chloé est très intelligente et a un QI élevé, elle vit sa vie d’universitaire comme les autres, mais ça ne l’empêche pas d’être une psychopathe pour autant. Son but en entrant à l’université est d’assassiner Will, un jeune homme qui lui a fait beaucoup de mal par le passé. Tout est calculé, elle sait même quel jour elle le tuera. On assiste donc au décompte de sa préparation jusqu’au jour J. Entre temps, d’autres meurtres ont lieu sur le campus. Chloé y voit donc l’occasion rêvée de faire passer la mort de Will sur le dos de ce mystérieux meurtrier. Comme elle devient la cible du tueur, ce sera encore plus facile. Cette dernière tentera de découvrir qui a fait ça en s’alliant à d’autres membres de l’expérience. Le seul hic est qu’en tant que psychopathe, elle sait très bien que l’on ne peut pas faire confiance à un autre psychopathe…

Mon avis

Comme je l’ai mentionnée plus haut, j’ai lu ce roman, car on me l’a vendu comme étant comparable à You. Je n’ai pas lu le roman de Caroline Kepnes, mais j’ai par contre dévorée la série. Je dirais que la comparaison est surtout dû au fait que l’on s’attache au personnage principal. On a un accès direct à ses pensées et on comprend ses motivations de vouloir tuer. On ne parle pas de l’envie de tuer à tout prix, mais bien d’éliminer une personne qui a fait du mal.

Chloé est intelligente et charmeuse, c’est facile de tout lui pardonner et d’être en accord avec son motif de vengeance. Il va donc de soi que l’on souhaite qu’elle ne se fasse pas prendre. Elle a plus d’un tour dans son sac et un mensonge n’attend pas l’autre. D’autant plus qu’elle ne ressent pas la culpabilité. Même si je n’ai aucune pulsion meurtrière, j’ai adoré me retrouver dans sa tête et savoir comment elle pense.

L’histoire est vraiment bien ficelée, on ne sait plus qui dit vrai et c’est facile d’accuser un psychopathe après l’autre. Ils semblent tous avoir un bon motif de commettre ces meurtres. J’ai eu beaucoup de plaisir à tenter de trouver le coupable. Je ne sais pas si une suite est prévue, mais même si tout se règle en surface, elle serait la bienvenue. Ce livre est un bon divertissement et ça reste agréable de lire un roman ne faisant pas partie d’une saga de plusieurs tomes !

Titre: Ni vu ni connu

Autrice: Vera Kurian

Éditeur: Saint-Jean

Nb. de pages: 505

ISBN: 978-2-89827-133-7

Prix: 26,95$

Décharge: J’ai reçu ce livre de Saint-Jean Éditeur, mais reste que mon avis est sincère et que je ne suis pas dans l’obligation d’écrire ce billet.

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