Un demi-marathon vraiment hot !!
Demi-marathon vraiment hot dans le sens de vraiment chaud évidement. Je supporte mal la chaleur, je cour tôt le matin la plupart de temps. Parfois le soir ou bien en fin d’après-midi, mais je préfère courir en me levant avant même de déjeuner. Sauf que quand on s’inscrit à une course officielle, on ne choisit pas l’heure à laquelle on part ni la température qu’il fera.
Hier, quand mon cadran a sonné à 5h00 du matin, je n’avais pas spécialement envie de partir vers Montréal, surtout que la chaleur était déjà au rendez-vous malgré la noirceur. J’aurais vraiment préféré aller aux glissades d’eau qui étaient spécialement ouvertes pour ce weekend de canicule, mais reste qu’une petite voix à l’intérieur de moi me disait que je ne pouvais pas avoir passé tout l’été à courir dans toutes les conditions possibles pour laisser tomber. Et puis j’avais vraiment envie de voir le spectacle de Moist. Je me voyais mal me pointer pour le spectacle sans avoir couru alors que c’était prévu.
Je suis donc arrivé au métro aux alentours de 6h00 pour me rendre à la station Longueuil. Comme J. et les enfants venaient me rejoindre à l’arrivée, je suis partie avec le strict minimum pour ne pas avoir à laisser de sac au dépôt. J’ai fait le voyage avec un bouteille d’eau que je me suis forcée à la boire. Si bien que j’avais la vessie aussi pleine que si j’avais été passer une échographie. En sortant du métro j’aperçois les toilettes alors je me mets en file ou j’ai attendu mon tour durant 25 minutes. Ci-bien que j’ai manqué mon départ. Tant pis, j’embraquerai dans un autre corral, la puce s’active au départ de toute façon. En arrivant près du pont Jacques-Cartier, j’ai la surprise de constater qu’il y a encore plus de toilettes qu’au métro et aucune attente. J’en prends note mentalement si je refais cette course. Je ne suis pas la seule à être en retard, les corrals sont tous mélangés, je me place donc sur la prochaine ligne et j’attends le départ.
Comme toujours, je déteste les départs, c’est difficile de prendre sa place, surtout quand il y a des marcheurs. Les gens ont le droit de marcher, mais svp, si vous le faites, placez-vous à la fin et marchez à droite. C’est comme sur l’autoroute, on dépasse par la gauche…Je fini donc par trouver ma place et ça va bien, vraiment bien ! Il y a beaucoup d’ombre sur l’île Sainte-Hélène alors j’en profite. Je laisse passer le premier point d’eau, mais le deuxième et les suivant sont très appréciés. Je profite aussi de tous les endroits où l’on peut se faire arroser.
Ça va si bien que j’ai bon espoir de battre mon temps du seul autre demi que j’ai fait dans ma vie…jusqu’à ce que j’arrive au 15ème kilomètre. Mes bouteilles sont vides et le prochain point d’eau me semble si loin…Je m’étais promis de ne pas marcher, mais je le fais à 2 occasions, soit en montant la côte du Vieux-Montréal et à l’endroit où l’on distribue des bananes, car je n’ai pas envie de glisser sur une pelure de banane et de faire une chute digne d’un film. J’ai beau vouloir accélérer à la fin, il n’y a rien à faire, je n’ai juste plus de jus alors je tiens ma cadence. Ce qui me donne 5 minutes de plus que l’an dernier au final. Je vais être franche, j’ai eu une petite pointe de déception, mais les messages de félicitation de ma sœur et mon mari reçu sur mon téléphone (ils suivaient ma course sur Sportstats) m’ont vite fait redescendre sur terre. Oui, j’ai fait 5 minutes de plus, mais j’ai marché un peu, j’ai arrêtée 72 fois pour boire et il faisait vraiment très chaud alors au final c’est pas si mal.
Dans les courses, le cœur me serre chaque fois que je vois quelqu’un embarquer dans une ambulance et hier n’y a pas fait exception. Je me dis toujours que ce pourrait être moi. J’ai donc pris quelques dispositions pour ne pas subir de coup de chaleur :
- J’ai essayé de courir avec mon sac d’hydratation cette semaine, mais j’ai détestée, j’ai donc pris que mes 2 petites bouteilles accrochées à ma ceinture que j’ai pris soin de congeler la veille ;
- Je me suis bien hydratée toute la semaine et j’ai consommée des électrolytes la veille de la course ;
- Je me suis apportées des jujubes (des normaux là) avec moi pour me redonner de l’énergie en cas de besoin ;
- J’ai porté des shorts (j’avais fait des tests dans mes courses des dernières semaines) même si je préfère les leggings et j’ai utilisé ma crème anti-froissement pour éviter de me brûler l’intérieur des cuisses ;
- J’ai choisie de porter une camisole plutôt que le chandail officiel que je trouvais trop chaud ;
- Je me suis achetée une petite serviette rafraîchissante qui ressemble à un Shamwow (l’info-pub avec Vince, vous vous souvenez ?) pour faire redescendre la température de mon corps. Je l’avais accrochée à ma ceinture et dès le 8ème km, je l’ai portée au cou ;
- J’avais mon baume à lèvres choco-menthe avec moi et je l’ai utilisée plusieurs fois, ça me faisait du bien, surtout que je n’utilise aucun gel ou boisson sportive durant ma course.
Je pense que l’important est de s’écouter, je ne bois pas énormément quand je cour, car ça me donne des crampes, alors je me voyais mal suivre les recommandations qui suggéraient de prendre une tasse d’eau avec un sachet de sel sur la ligne de départ. Tout comme je n’accepte aucun verre de boisson d’électrolyte ou de de gel durant la course, car je ne suis pas habitué d’en consommer en courant.
Une fois la course finie, j’ai retrouvé ma gang et nous sommes allés nous asseoir à l’ombre en attendant le spectacle. Avec toutes les choses à boire que l’on s’est fait donner, je croyais que je serais correct, mais j’ai tout de même fini la journée avec un mal de tête qui continu de me pourchasser aujourd’hui. Malgré qu’Oasis était très présent pour distribuer plusieurs trucs à boire, le soleil qui tapait très fort durant le spectacle de Moist aura eu raison de moi. Mais je n’ai aucun regret, nous voulions voir ce groupe en spectacle depuis longtemps et je trouve ça tellement magique de finir une course sur un spectacle en matinée plutôt que de rentrer tranquillement chez moi. Je pense qu’encore une fois, cette course me reverra l’an prochain car j’adore le parcours entouré de groupes de musique.
La distance n’est par contre pas encore décidée, c’est à voir…
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