Penser et agir comme un chat
Il y a quelques jours, j’ai reçu le livre Agir et penser comme un chat de Stéphane Garnier. Cet ouvrage a d’abord paru en mars dernier sous les Éditions de L’Opportun et a récemment été rééditer par les Éditions Guy Saint-Jean. Il sort d’ailleurs en librairie aujourd’hui même. Stéphane Garnier est natif de Lyon, en France et a pratiqué une variété de métiers tels qu’ingénieur du son, parolier, concepteur de sites Web et j’en passe. Il a aussi écrit de nombreux livres qui sont pour la plupart à saveur humoristique.
Voici le résumé que l’on retrouve en quatrième de couverture :
Libre, calme, curieux, observateur, confiant, tenace, prudent, élégant, silencieux, charismatique, fier, indépendant…De toute évidence, le chat a tout compris ! Laissez-vous guider par l’auteur et son compagnon Ziggy dans votre recherche d’un peu de…fénilité. Le sympathique duo vous explique, pas à pas, comment mieux vivre au quotidien juste en analysant le comportement de votre chat.
À votre tour d’être curieux, zen, exigeant !
À vous la liberté d’agir, de penser, de demander !
À vous de ne plus céder aux ordres ni aux pressions du quotidien !
Stéphane Garnier et Ziggy vous offrent un guide pratique étonnant, bourré d’astuces, de conseils judicieux et de phrases à méditer.
Aaaaahhhh ! La belle vie qui vous attend !
Honnêtement, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en débutant la lecture de ce petit guide de 176 pages. Malgré la lecture du résumé, j’avais l’impression que j’allais apprendre à devenir paresseuse comme un chat. Finalement, c’est beaucoup plus de ça. On peut par exemple y lire que le chat ne pense qu’à lui. L’auteur ne nous conseille évidemment pas de devenir égocentrique et de ne plus penser aux autres, mais bien de prendre soin de nous. Si le chat prend le temps déjeuner et de faire sa toilette tranquillement, pourquoi son maître devrait toujours être à la course ? Ce petit livre ne se retrouve pas au rayon du développement personnel pour rien, on y apprend vraiment à prendre soin de sa personne. Même si je n’ai pas ris à gorge déployée (ce n’est pas le but non plus), je vous avoue que j’ai souris tout le long de ma lecture. Surtout pour les citations, en commençant par la première :
Au commencement, Dieu créa l’Homme, mais le voyant si faible, il lui donna un chat.
Warren Eckstein
J’aurais envie de vous en dire d’autres, mais je vous laisse le plaisir de les lire par vous-même. C’est le genre de livre que l’on peut classer dans la catégorie de ceux qui font du bien. On y apprend à mieux se connaître, mais aussi à mieux connaitre nos chats que l’on aime tellement. Si le livre vous intéresse, vous pouvez tenter votre chance pour le gagner d’ici le 18 septembre sur la page Facebook de Guy St-Jean Éditeur.
Certains se disent peut-être que mon choix de lecture est bizarre, puisque que je n’ai plus de chat depuis que Luna est décédé l’automne dernier. Mais la vérité est que j’en ai maintenant 2. Chéri voulait un chien, mais moi les chiens…bof. Pas que je sois anti chien, mais je n’en veux pas car je trouve que c’est beaucoup de travail, on doit le promener, lui faire faire ses besoins à l’extérieur, le faire garder quand on voyage, ça aboi…bref, ce n’est juste pas pour moi. Mais chéri s’ennuyait d’une présence animale, il m’a donc proposé d’avoir un nouveau chat lorsque je serai prête et nous avons débuté nos recherches de Bengal au printemps.
Pourquoi un Bengal ?
Une amie de ma fille qui souffre d’allergie tolère bien le Bengal. Comme chéri en souffre aussi et n’avait aucune réaction lorsque nous allions chez elle, on s’est dit que c’était l’idéal. De ce qu’on m’a dit, leur salive est différente des autres chats, donc ils causent moins de réaction. Les seules fois où il a des réactions est lorsqu’il se fait griffer, ce qui est plutôt rare.
Après quelques recherches, nous avons trouvés un éleveur pas trop loin de chez nous. Un vrai amoureux des animaux qui sait bien les traiter et qui va même jusqu’à en rescaper. Il ne restait que des mâles, mais nous avons pris le temps de les flatter et de jouer avec eux pour en choisir un. Comme moi et les enfants sommes en train de lire les Fairy Tails, on a choisi de l’appeler Happy. Il n’est pas bleu et n’a pas d’ailes, mais ce nom lui va tout de même à ravir.
Pourquoi pas un deuxième ?
Je trouve les chats de Bengal vraiment fascinant, puisqu’ils sont nés d’un croisement du chat léopard et du chat domestique. Ils ont conservé les rayures de leurs ancêtres, mais ce sont des chats enjoués et plein de vie et non des prédateurs. Tellement que quand on s’est fait offert par notre éleveur d’en avoir un deuxième, nous n’avons pas pu résister. Happy est arrivé chez nous à la fin juin et Lili (chéri l’a nommé ainsi en l’honneur d’une carte de Magic) a suivi un mois plus tard. Ils ne sont pas de la même portée, mais il n’est pas question de les accoupler, nous sommes déjà assez occupés comme ça avec ces 2 nouveaux membres de la famille.
L’adaptation a été plus difficile que je ne l’aurais cru. Même si Happy a passé 1 mois seul, il a eu du mal à partager son territoire. Il ne lâchait pas Lili et ils se battaient sans arrêt. Ça a fini par passé et ils sont maintenant très fusionnel et dorment toujours ensemble. Comme notre maison a 2 étages, ils se cherchent parfois et Lili miaule jusqu’à ce qu’elle retrouve Happy. C’est clair que c’est plus de travail 2 chats, mais ils adorent être ensemble. Les enfants aussi les aime beaucoup, ça met de la vie dans la maison. De mon côté, j’ai parfois l’impression d’avoir 2 bébés, ils n’ont qu’un mois de différence après tout, mais je les adore. C’est tellement bizarre retomber avec des chatons après avoir eu un chat pendant 16 ans. Luna n’était pas très athlétique et avait un surplus de poids qui l’empêchait de sauter haut. Là, j’ai 2 chats qui se préparent pour les olympiques pour minous et qui grimpent partout, partout ! Je ne serais même pas surprise de me faire voler ma lazagne comme Garfield le ferait. Pour le moment, si je veux penser et agir comme mes chats, disons que je suis mieux de courir vite !!
Décharge : Bien que le livre Penser et agir comme un chat m’a gracieusement été offert par les éditions Guy Saint-Jean, les opinions de ce billet sont les miennes et sont bien sincères, comme toujours.
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