Le mythe des vacances parfaites
L’école qui vient tout juste de recommencer ainsi que la longue fin de semaine m’ont amenés à réfléchir sur le mythe des vacances parfaites. C’est quoi ça des vacances parfaites ? C’est un plan élaboré qui doit se dérouler à la perfection ? De belles photos à partager sur Instagram ? 2 semaines sans aucune pluie ?
Même si la vibe automne se fait de plus en plus ressentir, le beau temps annoncé pour le weekend de la fête du travail me donne vraiment envie de prolonger mon été. Parce que même s’il n’était parfait, je ne peux pas dire que je n’en ai pas profité !!
La fameuse bucket list
À chaque saison, nous avons avons une petite liste d’activités d’accrocher sur le babillard. Rien de bien fancy (quoiqu’on en trouve de très belles en ligne et dans les papeteries), simplement une petite feuille sur laquelle on note nos suggestions d’activités:
Ça peut autant être un sortie payante, qu’un restaurent à essayer ou même une petite activité simple comme celle de faire un feu de camp dans la cours. Si je regarde notre bucket liste estivale, il n’y a que le camping et les glissades d’eau que nous n’avons pas pu faire. Il faut dire qu’avec 2 ados qui travaillent, mon horaire atypique et celle plus routinière de mon mari, c’est difficile d’avoir des moments communs. Ce qui fait en sorte qu’il y a eu de la pluie toutes les fin de semaine où l’on planifiait aller en camping et des orages les jours où l’on voulait aller au parc aquatique. Il y aussi le ciné-parc qui n’a pas été barré, mais ce n’est pas très grave en soit, puisqu’il a été remplacé par le cinéma.
Est-ce qu’on est triste ? Oui, c’est sûre, on tenait vraiment à ces activités. Est-ce le fin du monde ? Non, car ces activités peuvent très bien être repportées l’an prochain. Si je me concentre sur le positif, je peux dire que l’on a été passé un weekend à Lake George, été marché au parc de Coaticook, vu des spectacles de Montréal Complètement Cirque et du Festival Juste pour rire (3 fois plutôt qu’une !), été au Comiccon et plus encore. Il faut dire que l’on a aussi fait des activités qui ne sont pas sur la liste.
La météo
Si on attendait tout le temps que l’on annonce beau, on ne ferait jamais rien ! Tout l’été on annonçait de la pluie et il y en a pas toujours eu. Parfois oui, mais pas toujours. On a tout eu, des orages, du froid, des chaleurs extrêmes, mais c’est la vie et on ne peut rien y faire, nous n’avons aucun contrôle sur la météo. On ne peux pas s’empêcher de vivre pour des prévisions ou pour une temprature qui n’est pas à notre goût. Par contre, il faut savoir écouter ses limites. Ma limite était de ne pas faire de camping sous la pluie, ce que j’ai fait. On a par contre pris la route pour Lake George à la grosse pluie battante. Notre hôtel était réservé et les congés des ados planifiés, ce n’est pas comme si nous avions vraiment le choix. Pourtant, un beau soleil nous attendait à notre arrivé. Oui, nous avons eu un petit nuage de pluie plus tard dans la journée, mais rien qui nous a empêché de nous amusé.
Pour les glissades d’eau, c’était différent car des orages étaient annoncés LA journée où tout le monde avait congé en même temps. Nous avons donc remplacé notre journée par une petite virée au IKEA pour y faire quelques achats. Un peu moins amusant, mais c’était nécessaire et les enfants adorent y aller alors aussi bien joindre l’utile à l’agréable. Nous avons aussi profité d’une journée nuageuse pour aller aux Gorges de la Coaticook (et surtout pour retourner à crèmerie, car les enfants en rêvaient depuis 8 ans) et c’était super agréable, car il n’y avait presque personne !!
Plus tard dans l’été, nous sommes aussi allé voir un spectacle de Bleu Jeans Bleu sous une fine pluie et dans le froid et c’était loin d’être désagréable. Ce qui a d’ailleurs donné tout son sens à la chanson Coton Ouaté 😀
Les imprévus
En dehors de la météo, d’autres imprévus peuvent être possibles. Ayant manqué un spectacle des Trois Accords en raison de la météo (il y avait eu des orages partout sauf au lieu du spectacle !), il n’était pas question que je les manque au Festival Juste pour rire. Ce que je n’avais pas prévu, c’était que mon mari aurait une migraine ce soir là. Comme je ne conduis pas ça aurait pu être facile de laisser tomber, mais j’y suis allée avec les enfants en transport en commun et c’était tellement une belle soirée que je n’ai aucun regret.
Un autre énorme imprévu a été le muffler de la voiture qui a percé durant nos vacances. Je vous épargne l’odeur de brulé qui émanait de la valise. Une visite non planifiée dans un garage aux États-Unis qui a grugé une partie de nos économies. Nous n’avions pas vraiment le choix si on voulait revenir en sécurité à la maison. Heureusement nous y sommes allé tôt dans la journée, ce qui ne nous a pas empêché d’aller à la plage par la suite.
Lâcher prise
Il faut apprendre à lâcher prise sur les vacances parfaites, car elles n’existent tout simplement pas. Les imprévus, il y en aura toujours. Et ce n’est pas parce que ce n’est pas parfait que c’est déagréable, au contraire ! Je me souviens avoir déjà lu quelques parts que quand on aime vraiment son travail, on a pas besoin de prendre de vacances. Je ne suis pas tellement d’accord. J’adore mon travail et je suis loin d’y être malheureuse, mais des vacances, c’est n’écessaire. C’est important de se reposer, de prendre su temps pour soi et de faire autre chose que de travailler.
Je n’ai qu’à regarder mon agendas voir réalisé à quel point j’ai fait beaucoup de chose cet été. Les enfants grandissent, mais je suis contente de voir qu’ils nous accompagnent encore pour certaines choses tout comme je suis contente d’avoir des sorties en amoureux. Nous avons vu plusieurs spectacles gratuits, fait de grosses sorties en vélo et profité de la piscine en masse ! J’y repense et je me dis que je peux difficilement m’en plaindre.
On voit souvent le weekend de la fête du travail comme celui de la dernière chance de profiter de l’été. C’est un peu ça, mais il ne faut pas virer fou non plus. Ce que nous n’avons pas fait cet été, nous le ferons l’an prochain 🙂
Leave a Reply