Le petit monde de Ginger

Pas ici, mais dans mon journal personnel. Enceinte, je passais mon temps à écrire, je trimballais mon journal partout afin d’y écrire mes états d’âmes dans tous les détails. J’y écrivais chaque petite sensation pour me souvenir de cette grossesse-là. Une première grossesse, c’est vraiment magique, on ne peut pas revivre quelque chose une première fois et je ne voulais rien oublier, c’est pourquoi j’y écrivais chaque chose qui avait son importance d’être notée. Si bien que j’ai dû commencer un deuxième grossesse avant d’accoucher. Je me suis surprise, car avant, j’écrivais dans mon journal surtout quand ça allait mal, mais là, c’était différent, j’écrivais pour me rappeller, pour que moi et mon chum ayons des souvenirs indélébiles de cette grande aventure qui nous a permis de réaliser notre rêve de former une famille. Certains passages ont même été écrits pour que Maïté puisse les lire plus tard.

À l’hôpital aussi j’ai eu beaucoup de temps pour écrire, même pendant l’accouchement, sauf quand est venu le temps de pousser et je pense que c’est comprenable 😀 Après, ma puce dormait beaucoup et sans le lavage, le ménage et les repas à préparer, le temps était facile à trouver.

Quand j’ai apportée mon journal au salon pour y écrire, mon chum a rit de moi en le regardant, car mon dernier texte remonte au 20 août, celui d’avant au 21 juillet et l’autre d’avant au 25 juin. Ce n’est pas avec ça que je vais faire de bien beaux souvenirs pour notre fille…Je dois recommencer à traîner mon journal dans mon sac. Je peux écrire n’importe ou, quand bébé dort dans l’écharppe ou dans le carosse. Au fond, ce n’est pas le temps qui me manque, c’est moi qui ne prends pas le temps de le faire…De toute façon, écrire me fait du bien, c’est thérapeutique, je trouve…