S’entraîner avec des enfants

C’est connu, la remise en forme fait partie des résolutions
les plus populaires. En janvier, les gyms débordent de gens hyper motivés, de nouveaux
DVD arrivent sur les tablettes et plusieurs appareils d’exercices sont en vente dans les circulaires. Puis, peu à peu, la motivation part aussi vite qu’elle
est arrivée et beaucoup finissent par abandonner. Le manque de temps y est probablement pour
beaucoup. Comme nous vivons à 100 000 à l’heure, ajouter l’exercice à
notre quotidien demande souvent un réaménagement d’horaire. Ce n’est déjà pas
facile trouver le temps et la motivation de s’entraîner sans enfants, alors on
fait comment AVEC des enfants ?
Il n’y a pas 36 solutions. En fait, il y en a 2. Soit que l’on
s’entraîne SANS les enfants, soit que l’on s’entraîne AVEC eux. Voici quelques
pistes de solution pour ces 2 catégories :
S’entraîner SANS les enfants :

-S’entraîner pendant que papa est là, que ce soit le soir ou
le matin. Je sais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, on a pas
toujours les mêmes horaires et puis parfois, il n’y a tout simplement pas de
papa à la maison. Et de grâce, je ne veux pas entendre dire que le papa garde pendant votre
entraînement, un papa, ça ne garde pas, ça fait sa job de papa tout simplement.
-Se lever plus tôt pour aller s’entraîner. Je sais, on se
lève déjà bien assez tôt comme ça, mais reste qu’il n’y a rien de mieux pour
bien partir sa journée. Personnellement, c’est au levé à jeun que je suis à
mon top ! Je me lève avec mes petits yeux collés, m’habille (mon linge d’entrainement
est déjà sorti, mais j’ai une amie qui dort avec pour aller encore plus vite),
je prends un jus d’orange, me brosse les dents, met mes verres de contact et
hop, je suis prête à aller courir ou bien à faire un DVD à la maison.
-S’entraîner quand les enfants sont couchés. Ça, j’aime
moins, car je dois attendre un certain temps après mon soupé avant de partir
courir, mais reste que si c’est le seul moment de libre que j’ai dans ma
journée je le prends volontiers. Mais entre vous et moi, quand vient le soir,
ma journée est finie, je préfère de loin m’écraser sur mon divan devant une
émission ou un bon livre.
-S’entraîner en revenant du travail, juste avant que les
enfants reviennent de l’école. Quand c’est possible, c’est vraiment génial. Je
profite du fait que je suis encore sur mon high, je m’entraîne, je saute dans
la douche et je suis fraîche et dispose pour entamer mon 5 à 7 de maman, c’est-à-dire
le rush de devoirs-souper-bain-jeux-histoire-dodo.
-Quand les enfants font leur sieste. Bon, je sais, souvent
on préfère profiter de la sieste pour passer un peu de temps sur internet, pour
faire du ménage ou pour décrocher, mais justement, l’entraînement est une si belle
façon de décrocher.
-Sur l’heure du dîner. Évidemment, ça dépend du genre de
boulot que l’on fait, du temps que l’on dispose, de si l’on a besoin de prendre
une douche ou pas par la suite, mais reste que le fait de prendre la peine d’aller
marcher un 15-20 minutes peu devenir un entraînement en soi. Je le faisais
entres mes cours cette session, j’avais un 4 heures à perdre le mardi, ma
journée se terminant à 20h, je ne pouvais me résoudre à faire des devoirs
durant ce temps de peur que mon cerveau surchauffe (c’est possible, non ?),
alors je retournais chez-moi. Je m’entraînais, je me douchais et je pouvais
dîner tranquillement devant la télé par la suite.
S’entraîner AVEC les enfants :

-Évidemment, on parle ici d’inclure les enfants dans son
entraînement. On peut le faire en s’amusant avec une console, comme la Wii, la
Move ou la Kinect par exemple. Les enfants adorent jouer aux jeux vidéo, alors
s’ils peuvent dépenser de l’énergie en même temps plutôt que de seulement se
muscler les pouces, tant mieux !!
-Faire des exercices avec les enfants. Quand ma fille était
bébé, j’ai fait le DVD de Josée Lavigueur avec elle un nombre incalculable de
fois. Vieille édition en VHS pour ma part, mais ça s’équivaut. Maintenant qu’elle est plus vieille, elle adore faire des exercices avec
moi, mes gars aussi. Je n’ai pas de tapis pour tout le monde, mais on installe
des couvertures par terre et ça fait l’affaire. Ils prennent aussi les poids de
1 livre sous ma surveillance, évidemment. Mais reste qu’il faut être aux aguets,
il se peut, en faisant des squattes par exemple, d’accrocher un petit bonhomme
trop proche qui voulait tout simplement vous faire un câlin durant l’entraînement.
Et il faut aussi choisir le bon moment et le bon entraînement, car faire du yoga
avec un enfant de 4 ans sur le dos, c’est tout sauf relaxant.
-Leur trouver une activité spéciale qu’ils ne font que durant
les entraînements. Un entraînement, c’est environ 30 minutes, donc ça peut être
une émission de télé, de la pâte à modeler, peu importe ! Vous pouvez même
préparer une petite boîte qui contient des choses que votre enfant utilise
seulement durant vos entraînements. J’ai utilisé le même principe quand j’ai eu
mon 2ème. Ma fille avait un petit sac d’allaitement avec poupée, collation et
autres trucs pour l’occuper pendant que j’allaitais son petit frère.
-Courir avec les enfants. C’est sûr, je ne cours pas aussi
longtemps avec eux que seule, mais parfois, je les ramène auprès de papa et
repars finir mon parcours. J’ai longtemps courue avec bébé dans la poussette. À
partir de 6 mois, on s’entend. Je ne courrais pas très vite et faisais beaucoup
d’alternance marche/course. J’ai une poussette à 3 roues, soit la GT de BabyJogger. Elle n’est pas nécessairement adaptée pour la course dans le sens qu’elle
n’a pas de grosses roues ni de frein à main, mais reste qu’elle fait la job. De
toute façon, je commençais à courir quand je l’ai eu et je ne suis pas encore
rendu à l’étape des marathons. Je préfère courir seule, mais parfois, bébé m’accompagne
malgré qu’il ait maintenant 4 ans. Il est plus lourd et parle énormément (vive
la période des pourquoi), alors je vous jure que mon cardio pompe en masse ! Si
les plus vieux ne veulent pas suivre à a course, ils peuvent le faire à vélo ou
en patin aussi.
-Faire du vélo avec les enfants. Je trouve que le vélo est
tellement une belle activité familiale. Pour mes 2 plus vieux, j’avais un banc
à l’arrière de mon siège, mais je n’ai pas beaucoup aimé, je trouvais ça
difficile sur l’équilibre. Pour le petit dernier, je me suis procuré un
charriot et j’adore !! Oui, c’est lourd, mais reste que je trouve ça plus
facile et plus confortable pour lui. Peu importe que l’on choisisse le banc ou
le chariot, bébé doit avoir 1 an pour éviter qu’il est les séquelles du bébé
secoué.
-Quand bébé est trop petit pour s’entraîner avec lui dans la
poussette ou à vélo, on peut s’entraîner avec lui dans le porte-bébé. Le mieux
étant de l’avoir en avant pour avoir un œil sur lui. On peut trouver une maman
bien cool de lever des altères avec bébé dans le dos, mais un accident est si
vite arrivé. La règle d’or est simple, si on a bébé dans le dos, on fait les
mêmes mouvements que l’on ferait si l’on avait bébé devant soi. Des tas de
centres offres des cours permettant de s’entraîner avec bébé dans le
porte-bébé. Sinon, il y a aussi Bébé Cardio de disponible sur illico qui est
très bien.
-De nos jours, il existe une panoplie de cours
parents-enfants, ça peut être de la danse, de la zumba, du yoga, du tennis, du
karaté et j’en passe…Ça peut même être 2 cours différents, mais qui se donnent
en même temps. Une belle économie de temps, finalement.
-Si on ne peut pas faire de cours avec eux, on peut se
trouver un cours ou on peut les apporter. Plusieurs gym offrent des garderies
sur place. Sinon, voir s’ils peuvent venir avec nous et rester assis tranquillement
à dessiner, jouer ou manger une collation dépendamment de leur âge. Cet été par
exemple, je les amenais avec moi à mon cours de zumba en plein-air et ils
jouaient dans le marque durant l’heure que durait le cours. Je pouvais aussi
les apporter à mon cours d’aqua-zumba et ils pouvaient y participer ou non.
Comme la piscine restait ouverte, des sauveteurs étaient sur place, je n’avais
donc pas à m’en faire…
Avec ma fille après un cours d’aqua-zumba avec mon cadet lors d’un petit 3 km de course


Des façons de bouger avec les enfants, il y en a des tonnes.
C’est en leur montrant à quel point c’est agréable qu’on leur donnera le goût.
Il faut leur servir d’exemple, et leur véhiculer de belles valeurs. J’ai failli
m’étouffer la fois ou ma fille m’a vue m’entraîner et m’a dit :
– ‘’Ah c’est ça tes exercices pour être moins grosse, maman
!’’
– ‘’ Heu non, ma chouette, maman fait des exercices pour
être en forme, et oui, j’aimerais peut-être perdre quelques livres, mais je
fais ça surtout parce que j’aime ça !’’
On le fait parce qu’on aime ça, parce qu’on se sent bien et
parce que ça nous rend fière ! Avoir des enfants ne devrait tellement pas être
un obstacle à vouloir se mettre (ou remettre) en forme J

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