Le petit monde de Ginger

Eh oui, zénitude sera encore mon mot-phare pour 2019 ! Ce n’est pas la première que je choisie le même mot-phare 2 ans de suite, je l’avais aussi fait en 2015 et en 2016 avec le mot défis. Une année m’a semblée bien peu pour accomplir tout ce que je voulais réaliser. C’est pourquoi je préfère continuer dans le même sens plutôt que de prendre de nouvelles résolutions. Même si je suis plus zen que je l’étais, j’avoue avoir encore beaucoup de chemin à faire pour arriver là où j’aimerais être…

Je sais que février achève, mais je préfère tellement prendre le temps de réfléchir à ce que je souhaite pour l’année à venir plutôt que de le décider le 31 décembre au soir sur le coup de l’émotion. Et en toute franchise, j’ai délaissée un peu le blog et les réseaux sociaux ces derniers temps parce que je profitais de la vie, tout simplement. Je peux donc dire que je suis quand même en harmonie avec mon mot-phare.

Je souhaitais mettre mes objectifs sur papier d’ici la fin janvier, en vain. J’ai tellement paressé que j’ai même manqué l’occasion de le faire pour la nouvelle lune…En même temps, doit-on vraiment attendre le début de l’année pour choisir un mot-phare ?

La zéni quoi ?

La zénitude n’est pas un mot inventé et à sa propre définition dans le dictionnaire. Oui être zen, c’est apprendre à lâcher-prise, mais reste qu’on peut interpréter ce mot de façon encore plus personnelle. Pour ma part, j’ai décidée d’arrêter de m’en faire avec les choses sur lesquelles je n’ai aucun contrôle. Étant de nature très stressée, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais je sais que j’en suis capable.

Du temps pour moi

Ok, je l’avoue, je ne suis pas à plaindre, du temps pour moi, j’en ai plein. Le problème est que je l’utilise souvent mal. Il m’arrive par exemple de chercher une recette sur le net pour souper, de finir par atterrir sur Pinterest, puis sur Facebook, perdre de nombreuses minutes pour finalement me rendre compte que je ne cherche plus du tout ce que je cherchais au départ. Sinon, je peux prévoir de lire un peu et finir par faire le ménage. Le meilleur truc que jai trouvé est d’en faire un peu chaque jour, car tout faire la même journée, ça demande trop de temps…Et il ne faut pas oublier que nous sommes quand même une famille de 6 alors je peux très bien déléguer certaines tâches.

Arrêter de penser

Je suis aussi du genre à être incapable de m’asseoir pour lire ou écrire si je sais que j’ai du ménage à faire. Il y a 2 jours, je faisais mon yoga et à chaque changement de mouvement, je remarquais que le ballai devait être passé sous le divan. Pourtant, j’aurais pu simplement le prendre mentalement en note et arrêter d’y penser le temps de terminer ma pratique. Oui c’est important de faire le ménage, mais ça peut bien attendre 2 minutes !!

Je pense que c’est d’ailleur pour ça que je n’ai jamais réussie à méditer, mon cerveau refuse de se reposer. Le petit hamster tourne jusqu’à ce que je m’endorme et repart dès mon réveil. Il continue parfois même durant la nuit et me fait parler durant mon sommeil. Et dieu sait que c’est diffiicle de rester zen quand on manque de sommeil…

Apprendre à se retirer

Plus haut, je parlais de ne plus me laisser atteindre par les choses sur lesquelles je n’ai aucun contrôle. On m’a récement parlé de me retirer d’un conflit quand je ne suis pas concerné. Si mes garçons se chicanent par exemple, je dois simplement les laisser faire. Je ne dis pas que c’est facile. J’ai souvent envie de m’en mêler, surtout quand le ton monte. Mais c’est pire et tout escalade lorsque je le fais. Si ça reste dans le respect et que personne ne se fait mal, mieux vaut ne rien dire.

Je me souviens d’une fois où je m’étais énervé et qu’un des enfants m’avait dit que je devais faire plus de yoga. Ça a désamorcée la chose et ça m’a fait rire. C’est vrai que le yoga m’aide, mais encore faut-il que je prenne le temps d’en faire. Je suis inscrite dans un centre, mais la vérité, c’est que je ne trouve pas ça si relaxant de me stresser à partir le matin pour aller relaxer. Après je suis bien, mais reste que ça demande du temps me rendre. Parfois, je préfaire faire ma pratique chez moi. Et si ce n’est que 10 minutes, c’est justement 10 minutes à moi.

Prendre le temps

Mon plus gros défi sera là, soit de prendre le temps de prendre mon temps. Ça sonne drôle, mais c’est nécessaire pour me recentrer sur moi-même et moins me stresser. Tout ça dans le but ultime d’être plus zen et accessoirement, d’aller chercher mon permis de conduire. Je sais ce que vous pensez. Et je ne vous blâme pas. Ça fait presque 13 ans que j’écris ici et chaque année, je parle d’aller chercher mon permis. Je déteste conduire au plus au point, mais je veux ma liberté. La liberté a un prix et pour moi ce sera celle de combattre ma peur du volant.

Je termine ma réflexion en vous montrant la seule chose que j’ai ajoutée à mon tableau de vie qui est justement moi derrière le volant. Les fins observateurs pourront voir que c’est la voiture de Ti-Mé dans La petite vie, mais ça reste moi derrière un volant. Chaque fois que je travaille à l’ordinateur, c’est l’image que je vois. À force de me voir conduire une voiture, je vais bien finir par le faire pour vrai…

Et vous, quel est votre mot-phare pour l’année 2019 ?