Jeune Juliette
Comme samedi dernier était une journée grise et pluvieuse, nous en avons profité pour aller voir Jeune Juliette au cinéma. Quand je dis nous, je parle de moi et ma fille, car les hommes de la maison ont préférés aller voir Hobbs et Shaw de Rapide et Dangereux. C’est drôle, car je n’avais pas entendu parlé de Jeune Juliette avant la semaine précédant sa sortie. C’est comme si Facebook me l’avait proposé car il savait que ma fille est dans un trippe de films québécois ces temps-ci. Un film mettant en vedette une jeune fille de son âge en plus, on vait donc le match parfait !
Résumé de l’histoire:
Juliette est une fille de 14 ans bien ordinaire. Elle n’est pas populaire et n’a qu’une seule amie, mais ça lui convient parfaitement. Elle a une imagination débordante, à tel point qu’il lui arrive de mentir. Pas de gros mensonges là, mais disons qu’elle aime bien agrémenter sa vie en prenant ses rêves pour la réalité. Elle fantasme d’ailleurs sur Liam, l’ami de son grand frère. Malgré tout, sa vie n’est pas rose, car sa mère les a quittés pour aller vivre à New York. Elle vit donc avec son père et son frère. Le monde de Juliette s’écroule le jour où elle se fait traîter de grosse torche. Heureusement, elle est forte et a plus d’un tour dans son sac pour faire taire les gens.
Voici la bande-annonce du film:
Notre opinion ?
Est -ce qu’on a aimé ma fille et moi ? Évidement, sinon, je ne serais pas en train d’écrire ce texte ! Pour commencé, j’ai adoré que Juliette ne soit pas montré comme une victime. On parle beaucoup d’intimidation, mais je pense que c’est important aussi d’être capable de répliquer et de se défendre. Je ne parle pas de violence, mais tout simplement ne pas avoir peur de répondre.
Ensuite, j’ai adoré son imagination !! Comme toutes les jeunes filles, Juliette a des rêves. Elle y croit tellement qu’elle en vient à mentir sur sa vie. À mentir aux autres, mais aussi à mentir à elle même. Je ne veux pas en dire trop, mais disons que ça rend certaines situation plutôt cocasses.
Finalement, j’aime que ce film s’adresse à tout le monde, ce n’est pas qu’un film pour ados. Ma fille est du genre grande échalotte comme je l’étais et a tout de même été touchée par le film. Ceux qui me conaissent savent que je ment, j’étais plutôt une petite échalotte, mais reste que je me suis fait écoeurée au secondaire pour toutes sortes de raisons. Il n’est donc pas étonnent que j’ai autant aimer le film. J’ai ris, mais j’ai aussi versée plus d’une larme. Maïté a quand à elle aimée le personnage dans son ensemble, surtout pour sa répartie. Il faut comprendre que ma fille a deux côté, un côté gêné, mais aussi un côté très assumé.
Un film d’Anne Émond
Connue pour avoir snénarisée et réalisée Nelly, Anne Émond avait envie de faire un film plus légé. Ce qu’elle a réussie avec brio ! Elle s’est inspirée de sa propore adolescence pour créer Jeune Juliette. C’est en partie auto-biographique, mais elle avoue qu’elle aurait aimée être aussi forte que Juliette. J’imagine qu’elle a donc créée la personne qu’elle aurait voulu être au même âge.
La distribution
La distribution est vraiment parfaite. Je suis convaincue que nous reverrons Alexane Jamieson dans un futur rapproché. Tout comme la pétillante Léanne Désilets dans le rôle de sa meilleure amie Léanne. L’auteure a eu beaucoup de mal à trouver sa Juliette, mais a sue que c’était la bonne quand elle l’a enfin trouvé. Juliette a une super belle complicité avec son frère Pierre-Luc interprété par Christophe Levac que l’on a pu voir dans les série L’échappée et Les invisibles. Le père de Juliette est interprété par nul autre que Robin Aubert (feu Léo dans Radio Enfer, mais acteur, réalisateur et scénariste d’une longue liste de longs métrages) et il est parfait !! La relation qu’il a avec ses enfants est très belle. Père monoparentale, il fait de son mieux. On retrouve Antoine Desrochers dans le rôle de Liam, grand amour de Juliette. Il est excellant, comme toujours, mais j’aimerais bien voir cet acteur faire autre chose que le beau gars rebelle comme il fait aussi dans la série L’académie et le film Premier amour. On retrouve aussi Tatiana Zinga Botao dans le rôle de Malaïka, la nouvelle flamme du père de Juliette qui apporte un énorme vent de fraîcheur dans la maison. Finalement, j’ai eu un énorme coup de coeur pour Gabriel Beaudet dans le rôle d’Arnaud, le jeune TSA dont Juliette doit s’occupper et pour Myriam Leblanc que l’on voit peu, mais qui fait la mère surprotectrice d’Arnaud. Ah et je ne peux pas croire que j’ai oubliée Stéphane Crête (non, Brad !) dans le rôle du prof de français et de Karl Farah (que l’on a vu entre autre dans Mon ex à moi) dans le rôle du prof d’éduc qui semble sortir des années 80 !
C’est un beau film qui fait réfléchir qui tombe juste à point dans notre été. Le film parfait à aller voir juste avant que l’école recommence et qui amène de belles discussions par la suite. J’aime encourager le cinéma de chez-nous, on sait que le financement n’est pas toujours facile et plus on va s’y intéresser plus ils en auront. Ma fille est moi étions pratiquement seules dans la salle lors de la projection:
Je vous invite d’ailleurs à suivre Jeune Juliette sur Facebook de même que les pages des cinémas près de chez vous, plusieurs concours sont en vogue pour gagner des billets. Jeune Juliette n’est peut-être pas LE film de l’été, mais ça reste une très belle production !
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