Le petit monde de Ginger

Quand j’ai reçu un courriel annonçant le 7ème roman de Valérie Chevalier, Les certitudes vagabondes, je devais le demander en service de presse. C’était ça ou j’attendais avec impatience le 11 avril pour sa sortie en librairie. Et comme pour tous les romans de l’autrice, je suis loin d’être déçu.

L’autrice

Valérie Chevalier a un très long CV, elle est connu dans le paysage visuel québécois pour avoir été comédienne dans plusieurs séries comme au cinéma. Ses rôles les plus récurrents sont dans la série Nos étés et dans la série et le film Lance et compte. Elle a aussi été à l’animation dans plusieurs émissions de variétés et dans des galas. Les plus jeunes se rappelleront sûrement l’avoir vu dans l’équipe d’animation de Cochon Dingue à Télé-Québec.

L’autrice a publié 7 romans ainsi que l’ouvrage Créatrice: 30 portraits de Québécoises inspirantes. Tu peux toujours courir et Tu peux toujours rester exploitent magnifiquement l’amitié, mais aussi l’amour. La théorie du drap contour et Les petites tempêtes m’on fait adorer les petits livres aux chapitres courts. Le vacarme des possibles est si beau et poétique, ce fut une lecture doudou. Finalement, Rose des vents est un de mes gros coups de coeur de l’été dernier, soit le premier roman pour adolescentes de l’autrice. Elle nous revient à une littérature pour adultes avec Les certitudes vagabondes. Le points commun entres tous ces romans est définitivement l’amour.

L’histoire

Les certitudes vagabondes est un livre très proche de l’autrice puisqu’elle a creusée en elle pour exploiter le thème de l’amour. On y suit une jeune femme qui s’interroge sur son couple, se demandant si c’est le bon et surtout, comment le savoir. Le couple se questionne sur l’idée de fonder d’une famille et ne s’entendent pas sur le lieu ou habiter ensemble. Est-ce que l’amour peut durer même si on ne veut pas les mêmes choses ? Le coup de foudre est-il obligatoire pour que ce soit le bon ? Et au travers de toutes ses remises en question, la narratrice fait l’inventaire de ces anciennes flammes pour comprendre ce qui a marché ou non. Comme le roman est écrit à la première personne, ça rend le sujet encore plus personnel. Chaque petit chapitre est séparé par une citation sur l’amour. Ça peut aller d’Annie Ernaux à Paulo Cohelo tout en passant par Mona Chollet.

Mon avis

J’avais des attentes envers ce roman et je ne suis pas déçu, bien au contraire. Ce livre a beau être fictif, il reste très réaliste et avec tout ces questionnements, on pourrait presque le qualifié d’essaie. C’est une quête vraiment intéressante sur l’amour. Il y en a qui cherchent l’amour toute leur vie, certains le trouvent tôt et d’autres tard comme d’autres se contentent de quelqu’un de bien. Il n’y a pas de bonne réponse à avoir et à aucun moment l’autrice tente de nous faire penser comme elle. J’ai aimé le roman dans son entièreté, surtout les passages en caractères gras qui sont si beaux. J’ai aussi particulièrement aimé les discussions de la narratrice avec son meilleur ami Henri. J’en aurais d’ailleurs pris plus. Il a tellement une belle vision du couple. Ma citation préféré est celle-ci:

Être en couple, c’est une prise de position. Les gens pensent que le plus dur, c’est de trouver l’amour, mais non. C’est être en couple, le plus dur. Parce que tu entres en relation avec l’autre et toi-même. Tous les jours.

p.121

Le roman est en vente en librairie dès aujourd’hui, soit juste à temps pour le Salon du livre de Québec auquel l’autrice sera présente !

Titre: Les certitudes vagabondes

Autrice: Valérie Chevalier

Éditions: Hurtubise

244 pages

ISBN: 9782898511370

Prix: 24, 95$

Décharge: Merci à l’agence Rugicomm pour le service de presse. Même si j’ai reçu ce livre gratuitement, je ne suis pas payé pour en parler et mes opinions n’engagent que moi.