Le petit monde de Ginger

Par moment, j’ai tellement l’impression de vivre sur une autre planète. Surtout des semaines comme cette semaine ou j’ai dû jongler entre le travail, les enfants, une dissertation à rendre et une migraine qui a duré 3 jours…Loin de me plaindre, je sais qu’il y a pire dans la vie, mais disons qu’au travers de tout ça je manque de temps pour rester connecter sur ce qui se passe à l’intérieur. Je préfère utiliser le temps que je passe en autobus à lire un livre pour me changer les idées plutôt que le journal…

Ce matin, encore sous le choc de la finale de District 31 que j’ai réussi à regarder hier soir, je ne sais pas encore ce qui se passe dans la vraie vie.  J’attrape mon cellulaire pour voir les prévisions météorologiques et un drame attire tout de suite mon attention. Je vais ensuite sur Facebook et le même drame s’introduit partout sur mon fil d’actualité. Vous avez sans doute deviné que je parle de la petite Rosalie Gagnon. Je ne suis pas du domaine policier ou de la justice, je vais laisser les gens faire leur travail, mais selon tout ce que je lis, cette pauvre enfant aurait été assassinée par sa mère et jetée dans les poubelles…C’est horrible, il n’y a pas de mots pour dire à quel point ce type de nouvelle là vient me chercher… C’est une des principales raisons pour laquelle je me tiens souvent loin du téléjournal. Je déteste ce genre de drame incompréhensible. Pourquoi faire du mal à un enfant ? Pourquoi faire du mal à son enfant ?

Je pense que même si on se pencherait sur la question de long en large, on ne trouvera malheureusement jamais la réponse…Mieux vaut se concentrer sur l’avenir, sur celle de nos enfants. Bien sûre, quand ça ne va pas, il faut en parler, mais au-delà de ça il faut aimer nos enfants. C’est important de parler d’actualité avec eux, qu’ils sachent que ça fait malheureusement partie de la réalité. De leur faire réaliser que même si je ne je ne suis pas toujours d’accord avec eux, je les aime et je ferais tout pour eux.  Nous qui avons de la misère à comprendre que quelqu’un puisse en arriver là, c’est encore plus dure à comprendre pour un enfant…Lorsque mon fils de 9 ans m’a demandé comment peut-on faire ça à son propre enfant, je n’ai eu qu’une seule réponse à lui répondre, soit qu’il faut être malade et très malheureux pour faire ça et malgré tout, je ne suis pas convaincue à 100% de ma réponse…

J’ai la chance d’avoir 4 enfants dans ma vie et je les aime tellement…Je vous aime très fort mes amours…En vous bordant ce soir, j’aurai une triste pensée pour cette pauvre petite Rosalie qui n’a rien demander de tout ça…