8 ans pour mon bébé

Déjà oui 8 ans, c’est cliché, mais c’est fou comme le temps passe vite ! Autant j’ai l’impression d’avoir accouchée hier, qu’autant je n’en reviens pas de tous le chemin que tu as parcouru depuis ta naissance ! Mon bébé qui a 8 ans. Tu ne veux que je dise mon bébé, je sais, mais tu es mon bébé, mon petit dernier. La famille s’est arrêtée à ta naissance et quoi que tu fasses, tu resteras toujours le plus jeune ici.

Tu es mon petit clown, mon humoriste préféré. Tu aimes nous faire rire et tu trouves les mots justes pour le faire. D’autres fois, tu ne le fais même pas exprès, mais tu agis comme si tout était prévue. Il faut dire que tu es un grand orgueilleux. Tu ne fais jamais d’erreurs, que des jokes comme tu le dis si bien.

Malgré un départ difficile à l’école, tu sembles maintenant y trouver ta place. Il faut dire que la marche est haute et que c’est parfois difficile pour toi de résister à l’envie de te comparer à ton frère et à ta sœur qui sont des premiers de classe. Si tu savais comme je te comprends !! Je devais tellement étudier fort pour le peu que je retenais. Toi et moi on se ressemble là-dessus comme on est pareil au niveau de la concentration. Si quelqu’un tape du crayon durant un examen, il aura clairement toute notre attention.

Toi qui détestais tellement la lecture, tu dévore tes bandes dessinées les unes après les autres. Certains diront qu’il y a de la lecture plus édifiante que des BD des Simpson, mais tu sais moi, tant que tu lis. Tu as aussi découvert Guiby que tu aimes bien et L’agents Jean que tu prends plaisir à emprunter à ton frère. Tu me laisse encore te lire une histoire le soir, mais tu la lis avec moi, ce que je trouve autant plaisant.

Tu aimes te sentir utile, comme en étant le premier à accourir avec un soulier pour tuer une araignée dans la chambre de ta sœur. Tu aimes aussi t’occuper de tes cousins et cousines plus jeunes que toi. C’est dans ce moment-là que je me dis que tu aurais tellement fait un bon grand frère. Au moins, il y a d’autres bébés dans notre entourage de qui tu peux t’occuper.

Sans être un grand sportif, tu as trouvé une belle passion dans le soccer. Tu as eu la chance d’avoir un super coach qui prône le plaisir avant tout et qui te donne envie de continuer de jouer. Mais ta force reste le théâtre. Tu aimes d’ailleurs nous rappeler que tu peux pleurer des vraies larmes en te forçant. Chaque année j’ai hâte au moment où tu seras sur scènes avec ta classe.

Je parle de tes qualités, mais tu n’es pas parfait. Tu n’es pas spécialement patient et tu as tendance à te montrer insistant quand tu n’as pas ce que tu veux. Ça beau être dérangeant pour l’instant, je sais que tu iras loin, car tu sais ce que tu veux !

Je te l’ai dit, mais je te le redis, bonne fête mon grand !! Vivement vendredi que l’on fête ça avec tes amis !!

©Annie Laflèche
Matin de ta fête avec un gâteau au déjeuner, rien de moins !

 

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