Mon année 2017 en lecture
Pour la deuxième année consécutive, j’ai décidé de participer au défi lecture du blogue Le fil rouge. Le principe est simple, un thème est imposé chaque mois, mais nous sommes libre de lire ce que l’on veut, en autant que ce soit un livre québécois. Le défi a lieu dans un groupe Facebook, ce qui donne lieu a de belles échanges. Ayant fini mes études en mai, j’ai eu beaucoup plus de temps pour lire. J’ai compilé le tout et j’ai lue 47 livres et une centaine de BD et Mangas. Je n’ai pas de mérite, je voyage en transport en commun, j’ai donc bien du temps pour lire. Je vous présente ici les 12 livres que j’ai choisie pour ce défi:
Janvier: Une autofiction ou une biographie
Jean Leloup:biographie/Jacques Lanctôt
Jean Leloup, je l’aime depuis que je suis ado !! Je l’ai vue tellement de fois en spectacle, je ne me tanne juste pas. Je le connais pour ses chansons, je l’ai vue souvent en entrevue, mais malgré tout, j’ai appris des tas de choses intéressantes sur lui en lisant cette biographie. Elle n’est pas officielle, mais le chanteur la tout de même lu avant qu’elle soit publier. On en apprend beaucoup sur son enfance, sa maladie, ses projets qui n’ont jamais vue le jour, ses pauses, ses crises d’identité…Bref, un livre intéressant pour apprendre à connaitre d’avantage de chanteur.
Février: Un roman ou album jeunesse
Louis parmi les spectres/ Fanny Brite et Isabelle Arseneault
Ayant adorée Jane, le renard et moi publié le même duo, j’avais très hâte de lire Louis parmi les spectres. C’est l’histoire de Louis, un petit garçon vivant dans une famille dysfonctionnelle avec un père alcoolique. Il est amoureux d’une amie d’école, mais doit rassembler tout son courage pour lui dire. Les auteurs s’attaquent à un sujet délicat, mais le transpose d’une manière très touchante.
Mars: Un roman écrit par une femme
La mort d’une princesse/ India Desjardins
Ce n’est pas une surprise, j’adore India Desjardins et j’ai tous ces livres, même ceux dans lesquelles elle n’a écrit qu’une simple nouvelle.Je l’aime, car elle n’a pas un style en particulier, peut s’adresser à toutes les clientèles d’âge, mais ça reste toujours bon. La mort d’une princesse peut paraître sévère envers l’amour. Ce n’est pas l’histoire parfaite où l’héroïne se mari heureuse au prince charmant et a plusieurs enfants. Malgré tout, ça ne fini pas mal et c’est une très belle histoire. De toute façon les livres c’est comme la vie, ça ne peut pas toujours être parfait.Mention spéciale pour le clin d’œil à Blanche-Neige.
Avril: La littérature migrante
Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer/ Dany Laferrière
Ça faisait tellement longtemps que je voulais lire ce livre. En fait, je n’ai jamais lue Dany Laferrière, c’était donc la moindre des choses que je débute avec son premier livre. C’est l’histoires de 2 noirs vivant à Montréal dans un cartier malfamé. Un ne fait pas grand chose de ses journées à part dormir, lire le coran et écouter du jazz tandis que l’autre enfile les conquêtes amoureuses et tente d’écrire son premier livre. Un roman rempli volontairement de clichés envers les noirs, mais ça ne choque pas, j’ai passée de bons moments et même ris plusieurs fois en lisant ce livre qui est tellement bien écrit.
Mai: Une bande dessinée ou un roman graphique
Moments de maman/ Anne-Marie Dupras et Bach
Momants de maman a été écris par Anne-Marie Dupras, humoriste et auteure des blogues Moments de maman et Ma vie amoureuse de marde et illustré Bach que j’aime tellement !! Ce sont plusieurs petites histoires inspirés de la vie d’Anne-Marie. Parfois enceinte, parfois avec les enfants en bas âge ou parfois même plus vieux, les anecdotes sont prises à différents moments. Une BD très drôle à laquelle il est facile de s’identifier.
Juin: Littérature autochtone
J’ai profité de la thématique pour redonner une deuxième chance à Maïna, roman que j’ai été incapable de terminer il y a quelques années. Ayant lue plusieurs fois les livres de Dominique Demers mettant en vedette Marie-Lune, je n’avais pas embarqué dans cette histoire relatant de celle de Maïna de la tribu des Presque loups. L’histoire se déroule il y a 3500 ans et on en apprend énormément sur les traditions et rituels autochtones. Les descriptions sont magnifiques et je me suis beaucoup attachée à la jeune héroïne qui fait tout pour survivre, mais qui voudrait aussi connaitre l’amour.
Juillet: De la poésie
Montréal j’ai quelque chose à te dire/ Philippe Béha
C’est probablement le thème le plus difficile pour moi. J’aime la poésie, mais à petite dose seulement. Lire un recueil de poème, c’est trop pour moi. J’ai donc opté pour ce petit album magnifiquement illustré par Philipe Béha ou 14 auteurs y déclarent leur amour pour Montréal. On peut entre autre y lire Simon Boulerice, Élise Gravel, Marie-Sisi Labrèche et Rhéa Dufresne. Une belle découverte.
Août: Le roman québécois de ton choix /12août
La fois où…j’ai suivis les flèches jaunes/ Amélie Dubois
Le 12 août, je me suis rendue à la librairie indépendante la plus prêt de chez moi avec ma fille et nous sommes ressortie de là avec 4 livres, 2 pour elle et 2 pour moi. Un des miens étant un livre de recette, j’ai lue La fois où…j’ai suivis les flèches jaunes. Une vraie lecture bonbon, mais qui fait aussi réfléchir. J’étais un peu craintive au début, car ce roman mets en vedette Mali de la série Chick lit et j’en ai lue que 2 des 6 pour le moment. Finalement, ça ne change rien mis à part que je sais avec qui elle fini à la fin, mais ce n’est pas une grande surprise. L’auteur met l’histoire en place, c’est donc facile à comprendre sans avoir lue la saga. Les flèches jaunes, c’est la Compostelle, chemin que l’auteure a elle-même fait , on peut donc dire que l’oeuvre est un peu autobiographique. J’aime marcher, j’aime partir seule, je ne sais pas si je ferai ce chemin un jour, mais reste que ce livre m’a fait beaucoup de bien.
Septembre: Rentrée littéraire
Maxime/ Sarah-Maude Beauchesne
Maxime, c’est le troisième volet de la série de Sarah-Maude Beauchesne. Une vraie lecture d’été qui se lit dans le temps de le dire. On y retrouve notre Billie-Lou adoré qui a prend de la maturité en allant vivre en appartement. Billy-Lou, c’est un peu Sarah-Maude, mais pas complètement non plus. J’avoue que j’ai trouvé le 3ème volume un peu cour et que j’en aurais pris plus, mais je l’ai tout de même aimé, car il y a beaucoup de beau de-dans. Une série que j’aurais adorée ado, mais que j’apprécie tour autant étant adulte…
Octobre: Une première parrution
Mon coup de coeur de 2017, littéralement. C’est le premier roman de l’auteur qui est psychiatre de profession. Elle décrit donc avec brio l’univers de ses personnages. Pivot est au centre de l’histoire et voit des conspirations partout. Il est convaincu que le système lui en veut et qu’il n’a pas à être interné. Il est tellement attachant, on a juste envie de le prendre dans nos bras et de lui dire que tout va s’arranger. Ses autres compagnons sont aussi persuadés d’être là pour rien, qu’ils n’ont rien à faire parmi ces malades mentaux. C’est vraiment intéressant d’apprendre à les connaitre tous et chacun et c’est fascinent de voir la maladie mentale d’un point de vue intérieur.
Novembre: Un essais québécois
Un présent infinis/ Rafaëlle Germain
Depuis que j’ai lue ce petit essai, je me questionne beaucoup sur les traces que je laisse sur les média sociaux et je sais que je vais le relire, car je veux revoir certains passages. On explore toutes les facettes de la mémoire externe, mais aussi de la mémoire qui oublie. J’ai adorée l’auteure pour ses romans, mais elle m’a agréablement surpris avec ce petit essai qui se lit rapidement.
Décembre: Un roman conseillé par une fileuse sur chezlefilrouge.co
Je suis vraiment influençable en terme de lecture, mais j’avais envie de quelques choses de léger. Quand j’ai vue Hiver Nucléaire dans le présentoir de suggestion de la bibliothèque, je ne savais pas de quoi cette BD parlait, mais je me souvenais de l’avoir vue passer sur Le fil rouge. C’est vraiment spécial, car l’histoire se passe dans un Montréal post-apocalyptique. Non pas à cause d’une attaque de zombies, mais plutôt en raison d’une usine nucléaire qui a explosé et cause un hiver éternel. Certains commencent même à avoir des mutations en raison des radiations. C’est de plus en plus difficiles de sortir et les emplois se font rares, Flavie exerce donc le boulot de livreuse en motoneige. Une belle BD avec une histoire originale que j’ai adoré lire un jour de tempête.
Et pour 2018 ?
Je continue le défi avec plaisir. Et une petite nouveauté cette année, il est possible de voter pour une lecture commune sur laquelle on peut échanger par la suite. Celle qui a été choisie pour janvier est La bête à sa mère de David Goudreault. Je l’ai tellement aimé que j’ai décidé de lire la trilogie au complet !! Si vous voulez vous joindre à nous, faites une demande au groupe Facebook Un livre québécois par mois. Et si vous voulez savoir ce que je lis, venez me retrouvez sur Good Reads. Je viens tout juste de m’inscrire, alors mon profil est loin d’être complet, mais ça va venir.
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© Crédit photos: Annie Laflèche
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