Comment j’ai débuté la course à pied

On me demande souvent comment j’ai commencée à courir. Une amie (Salut K. !) m’a même fait remarquer que ça serait intéressant d’en parler sur le blogue. Je ne me cacherai pas que j’ai déjà parlée de mes courses quelques fois, car j’en suis vraiment fière, mais je ne me suis pas attardée sur l’histoire de mes débuts.

Je n’ai jamais été une très grande sportive et je trouve ça quand même cool d’être passée de patate de divan à demie-marathonienne. Là je vous entends me dire : « Oui, mais tu n’as pas ton permis de conduire, tu marches tout le temps !» Ok, vous avez raison, mais quand tu marches tous les jours (surtout avec des enfants qui arrêtent toutes les 2 minutes pour cueillir une fleur ou pour ramasser une roche), ce n’est pas considéré comment étant du sport ! Sinon, je faisais aussi parfois des DVD d’exercice (qui ne s’est jamais entraîné dans son salon avec Josée Lavigueur ?) ou je suivais quelques cours de groupe, mais je n’étais pas très assidues.

Il y a un peu plus de 5 ans, soit quelques mois après la naissance de mon petit dernier, j’ai recommencée le spinning. Comme j’allaitais à la demande, je trouvais ça difficile de gérer le boire avant l’heure du cours. La course à pieds était de plus en plus populaire sur mes forums de mamans et dans mon fil d’actualité Facebook. Ça m’intriguait, j’avais envie d’essayer, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre. J’en ai parlé à une connaissance et elle m’a envoyé un programme de débutant permettant de courir 5 km en 10 semaines. Au début, je marchais vraiment plus que je courais et quand je courais, j’étais plus lente que quand je marchais. Je me sentais ridicule de marcher 2 minutes pour en courir 1 seule. J’avais mes vieux runnings, mes joggings et mon manteau d’hiver pas du tout adapté pour la course, mais il n’était pas question que je dépense en équipement pour un sport qui ne coûtait rien à la base. Surtout que je n’étais pas certaine d’aimer ça.

Voici quelques exemples de plan intéressant à suivre pour réussir son premier 5 km:

Active Santé Une fille qui court – Pierre Lavoie – La clinique du coureur – Coup de pouce – Courir au bon rythme – l’appli de cell Couch to 5k

J’ai toujours aimée courir, mais je n’avais pas d’endurance, ma force était la vitesse. Au secondaire, nous avions des olympiades et j’excellais dans les courses de 80 et 200 mètres, j’étais même toujours choisie dans l’équipe du relais. J’étais par contre incapable de faire le 600 mètres sans marcher et je ne comprenais pas des gens choisissent de faire le 1200 mètres. Comme nous changions d’école à partir du secondaire 4, les olympiades laissaient place au Macheoucourse. C’était un peu sexiste et injuste, car les filles devaient faire 5 km contrairement à 10 km pour les gars. Ceux en option éduc devaient en faire plus et même si c’était leur choix, je les plaignant et étais bien heureuse d’être une fille. En plus de ne pas être sportive, j’étais fumeuse (oui, j’ai fumé de 11 à 22 ans, ouache). Je faisais mon possible pour finir en bas d’une heure pour avoir mes points, mais je ne me privais pas de marcher. Après le secondaire, je n’ai pas recouru avant d’avoir une bulle au cerveau à 30 ans. Dieu merci, j’ai eu des cours de danse et d’aérobie comme cours d’éducation physique au cégep.

C’est drôle pareil de vouloir refaire un sport que l’on a autant détesté. Mais comme je l’ai mentionné plus haut, c’est un sport gratuit et facile d’accès. Et j’ai bien fait, car au final, j’ai aimée ça. J’ai eu la piqûre dès mon premier événement, même si j’étais vraiment intimidée de me retrouver sur une ligne de départ avec des ‘’vrais’’ coureurs qui parlaient de temps, de pace et faisaient des échauffements avant de partir. Je pense que c’est ce que j’aime le plus de la course, que l’on peut sans cesse repousser nos limites. Courir sous la pluie, dans la neige, dans la boue, au travers d’obstacles et surtout, en augmentant nos distances. Je me souviens d’une citation d’Alexandra Diaz qui m’a marquée lors de son passage à Cours toujours avec Dominique Arpin. Elle lui a dit quelque chose comme : « Je ne cours peut-être pas aussi vite que toi, mais je vais courir aussi longtemps que toi, par exemple !!» Ça me parle tellement, cette phrase. Je ne suis pas le plus vite, ni celle qui s’est rendu au marathon en 1 an, mais je ne lâcherai pas, par exemple. J’ai déjà terminée tristement un 5 km en boitant à cause d’une blessure, mais j’ai aussi reporté mon premier demi d’un an pour la même raison.

Pour moi, rien ne presse.  Peut-être, ferai-je un full un jour, peut-être pas non plus et c’est correct comme ça. Je cours parce que j’aime ça. Je cours pour moi, pas pour les autres. Oui je me suis équipés de meilleurs souliers, de crampons, d’un bon manteau et d’une montre sans compter les frais d’inscriptions aux courses avec les années, mais j’adore ce sport. Je passe parfois quelques jours ou même quelques semaines sans courir, mais j’y reviens toujours, car j’en ai besoin. La course, c’est mon exutoire, mon moment à moi ou je n’ai rien d’autres à faire que me concentrer sur mes pas qui frôlent le sol à chaque foulé.

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