Mon année 2021 en lecture/ partie 1

Février achève et je n’ai pas encore pris le temps de vous partager mon année 2021 en lecture. J’aime prendre le temps de le faire, car je sais que plusieurs s’inspirent des lectures des autres.  Encore une fois, j’ai lu énormément. De base, je lis déjà beaucoup, mais pandémie aidant, mon temps libre a été en grande partie dédié au passe-temps de la lecture. J’ai tentée de participer à quelques challenges, mais je n’en ai terminée aucun. Mon plus grand défi était surtout de diminuer l’impressionnante PAL qui orne ma table de chevet et je dois dire que j’ai en partie réussie.

Je fais habituellement le défi Un livre québécois par mois organisé par Le fil rouge. En tout honnêteté, j’ai lu plus d’un livre québécois, mais je n’ai pas réussi à suivre la cadence des catégories mensuelles. Tout comme je n’ai pas su combler toutes les catégories du Cold Winter Challenge, du Blossom Spring  Challenge et du Pumpkin Autumn Challenge. Mais tout ça m’importe peu au fond. Lire n’est pas une course, alors à quoi bon se mettre de la pression inutile de plus sur les épaules ?

Je vous ai partagé mes lectures plusieurs fois au courant de 2021 avec ces billets:

Je ne vais donc pas ou très peu revenir sur ces lectures. Comme j’ai lu autres choses aussi, j’ai rapatrié ici les lectures marquantes que j’ai faite au fil des mois

Janvier

Janvier fut un mois tranquille côté lecture. J’en ai profité pour terminer la trilogie Les maudits d’Edith Kabuya. C’est une excellante série québécoise qui sera prochainement adaptée pour la télévision. Les maudits sont comparables aux vampires sans en être non plus. C’est un peuple ayant une lourde malédiction. On retrouve aussi des gitans dans l’histoire. Les amateurs de créatures fantastiques adoreront cette série. On y suis Robbie qui a été transformé par son ami Vince. Il n’aurait jamais dû faire ça, mais c’était ça ou elle mourrait. Robbie doit apprendre à vivre avec sa nouvelle vie, mais aussi à la cacher, car beaucoup de gens en ont contre elle.

J’ai aussi lu Les ébouissants d’Ève Patenaude. J’ai beaucoup aimée cette dystopie dans laquelle des jeunes se retrouvent dans un univers parallèles. Des clônes d’eux-même restent dans la réalité, mais eux doivent travailler pour survivre. Ils doivent aussi rester près d’une source lumineuse pour rester en vie. C’est un bel univers et j’ai aimée découvrir cette autrice qui est aussi une illustratrice de grand talent. C’est par contre dommage que l’histoire soit si courte et la fin assez prévisible, car j’en aurais pris plus.

C’est en janvier que j’ai découvert la plume de Kim Thûy en lisant Vi dans le cadre du club de lecture Un livrel Canada. L’autrice nous parle du Vietnam au travers de divers tableau. Un récit fictif, mais inspiré de ce qu’elle a elle-même vécue. Une douce écriture qui se lit facilement dans de cours chapitres qui se lisent rapidement.

©Annie Laflèche

Février

Février est normalement dédié aux romances, mais j’ai tout lu sauf ça. Je suis d’abord tomber dans Boumeries, en lisant les 10 tomes un après l’autre. Boum m’a fait tellement rire avec ses références geek et ses blagues de toilettes 😀

J’ai ensuite lu Dans l’ombre de Clarisse de Madelaine Robitaille. Un roman d’horreur, mais surtout de frustration. Tentez d’imaginer la pire grand-mère du monde. Dîtes vous que Clarisse est pire que ce que vous vous imaginez. Elle veut tout contrôler et si elle doit passer par le torture, elle le fera. Très vieux-jeu, elle a une opinion bien arrêter sur ce qu’une jeune fille à le droit de faire. Après un drame familial, Clarisse va s’occupper de ses 4 petites filles pour tenter de les ramener dans le droit chemin. L’aînée ne veut pas lui obéir et va amèrement le regretter. Je fais juste y repenser et j’en suis encore toute à l’envers.

Finalement, j’ai braillée ma vie en lisant le dernier tome de Maryan de Marie-Hélène Girard. Je ne veux pas dire pourquoi j’ai pleuré, mais ce tome est le dernier, puisq’une suite est tout simplement impossible. J’en ai parlé souvent ici, mais j’ai vraiment aimé cette série qui raconte la vie rocambolesque de Maryan. Cette dernière a été témoin d’un crime tout en vivant son premier amour et sa première grossesse alors qu’elle n’a même pas terminée son adolescence. Disons que ça en fait beaucoup sur ses jeunes épaules.

©Annie Laflèche

Mars

Il faut croire que j’avais encore envie d’horreur, car j’ai lu Bouche Cousue de Marilou Addison. J’ai bien aimé ce personnage particulier aux tendances sadiques. Tout le long de ma lecture, je tentais d’analyser ce personnage atypiques. Ma seule déception est que j’ai rapidement compris avant le punch final, mais reste que l’histoire est bien ficellée.

Après avoir regardé la première saison de Bridgerton sur Netflix, je n’ai pas pu m’empêcher de lire La chronique des Bridgerton de Julia Quinn. C’est léger, mais tellement divertissant ! La famille bourgeoise compte 8 enfants et chacun d’eux devient à tour de rôle le personnage central d’un tome. Et au travers de ça, il y a aussi Miss Whistledown qui écris les potins sur papier, tel une Gossip Girl de son époque.  J’en ai lu 2 pour l’instant et j’ai bien hâte de lire les autres.

Comme j’ai découvert Kim Thûy en janvier, je n’ai pas pu résister à l’envie de lire Em, son petit dernier ! J’ai adoré ! Le sujet est lourd, puisque l’on y parle de la gurerre du Vietnam, mais c’est vraiment intéressant. J’ai adoré suivre le fil pour découvrir le lien qui unissait les différents personnages de l’histoire.

J’ai lu Peau d’homme d’Hubert et j’ai beaucup aimée. Bianca doit se marier, mais elle connait très peu son futur mari. Elle apprend par sa tante que les femmes de la famille possèdent une peau d’homme. Elle l’enfile donc pour aller apprendre à connaitre l’homme qu’elle va épouser. Bianca s’émenticipe sexuellement avec sa peau d’homme et mène ainsi une double vie. Cette BD est drôle par moment, mais elle fait aussi réfléchir sur la place de la femme.

©Annie Laflèche

Avril

J’ai succombé à l’engoument et j’ai lu Kukum de Michel Jean. Je dois dire qu’il a vraiment une belle plume. Il nous parle ici de son arrière-grand-mère qui aimait profondément son Thomas, mais qui était aussi très attachée à ses racines. C’est un roman parsemé de faits réels, ce qui en fait quelque chose de beau et troublant à la fois.

Après Kukum, je suis resté dans les lecture autochtones et j’ai choisi de lire Le pensionnat de feu Michel Noël. Même si c’est de la fiction, le sujet n’est pas moins révoltant. On parle d’enfants qui ont perdu leur identité, qui ont dû changés de noms, qui ont été arrachés à leur parents soit disant pour leur bien. Une lecture plus que nécessaire. On ne peut pas changer le passé, mais c’est important de le comprendre et de ne plus répéter ces erreurs.

Edgar Paillettes de Simon Boulerice est ma lecture bonbon ! Tout est beau de ce roman ! On y parle de 2 frères complètement différents. Edgar est le cadet flamboyant. Il se costume tous les jours et parle en poème. Il demande beaucoup d’attention et va dans une école spécialisée. Henri est l’aîné et se sent invisible. Il voudrait que l’on fasse plus attention à lui. Il ressent beaucoup de jalousie envers son frère…sans se douter qu’il ne la pas nécessairement plus facile que lui. Très beau et poétique.

Rentrer son ventre et sourire est tellement un beau roman ! On y explore tout l’envers de YouTube et d‘Instagram en suivant Élie, une jeune fille qui se questionne énormément. Elle se demande si elle n’envoi pas un mauvais message à abonnées. La suite de se livre est sortie récemment, mais je ne l’a pas encore lu.

©Annie Laflèche
Mai

En grande fans de Jean Leloup, j’ai lu Le principe de la mygale, qui est un essai basé sur le mémoire de maitrise de l’autrice. Elle y décortique toutes ses chansons. Cette lecture fascinante m’a d’ailleurs donnée envie de réécouter ses vieils albums. Le plus diffiicle est de lire sans chanter.

J’ai commencé la série Le royaume de Lénacie de Priska Poirier et j’ai eu le coup de foudre pour cette univers de syrmain ! Marguerite a toujours su qu’elle a été adoptée, mais elle était loin d’imaginer que ses parents biologiques vivaient sous l’océan et qu’elle avait un frère jumeau ! Durant l’été, elle quitte donc sa famille pour aller passer des épreuves qui l’amèneront à peut-être devenir reine du royaume de Lénacie. Les épreuves sont difficiles, d’autant plus que ses cousins sont prêt à tout pour gagner. C’est vraiment un bel univers qui est agréable à lire en été. Jusqu’à maintenant, la série contient 7 tomes.

Ça faisait lngtemps que j’avais envie de lire Spirale de Junji Ito. Ce manga d’horreur est vraiment gros, ce qui peu faire un peu peur, mais les histoires sont vraiment intéressantes. Tout part toujours de l’obsession de la spirale. L’auteur a voulu mettre en lumière toute la place que l’argent prend, mais je préfère le prendre au premier degré et rester dans l’horreur de la spirale. Les dessins sont vraiment creppy, j’ai beaucoup aimée.

J’avais vraiment hâte de lire Flots de Patrick Senécal. Un roman court, mais très punché. On y lit le journal d’une enfant de 10 ans qui n’a clairement pas toute sa tête. Elle est très itelligente, mais fait des choses horribles lorsqu’elle entend un bourdement dans sa tête. On l’a lit s’enfoncer et on voudrait tellement pouvoir l’aider. Un livre qu se lit rapidement et qui arrive avec une grande finale comme Senécal nous a si souvent habitué.

©Annie Laflèche

Juin

J’ai débutée le mois en lisant Trash Anxieuse de Sarah Lalonde. J’avais adorée l’écriture de cette autrice dans Le sexi défi de Lou Lafleur, mais cette fois-ci, elle nous amène dans un genre complètement différent. Ce court roman se lit dans l’urgence. Dans de courts chapitres, on lit une adolescente révoltée et anxieuse, qui prend tout le sort de la planête sur ses épaules. J’ai adoré que l’on aborde l’éco-anxiété qui est de plus en plus présente dans la société. Âmes sensibles s’abstenir, le langage est assez cru, mais c’est ce que ça prenait pour que le roman soit aussi percutant. Une lecture dérangeante, mais qui démontre une grande envie de changer le monde.

Après cette lecture, j’avais envie de légerté, alors quoi de mieux qu’une bande dessinée. J’avais Le garçon sorcière de Molly Know Ostertag. Je n’ai pas été déçu. Il faut dire qu’en général, j’aime beaucoup les BD de Scholastic. Dans le monde d’Aster, toutes les filles deviennent des sorcières et les garçons des métamorphes. Aster est incapable de se métamorphoser, mais pratique la magie en secret. Il partage son secret avec une humaine vivant dans un village voisin. Ses pouvoirs finissent par être révélés au grand jour quand un évènement arrive. Sa famille l’accepte bien, mais d’autres pas du tout. L’autrice a construit un bel univers et c’est intéressant de lire sur ce que l’on peut faire ou non selon son genre.

Road Trip de Mélanie Cousineau est le livre parfait pour débuter l’été ! Il donne tellement envie de voyager !! Louane propose à sa fille Joalie de l’accompagner en road trip. Joalie a 25 ans et a encore une fois sabotée une relation amoureuse prometteuse, elle accepte donc d’accompagner sa mère. Ce qu’elle ignore, c’est que sa mère a une destination bien précise en tête, car elle a des choses à régler. Ce qui est drôle, c’est que l’on voit rapidement la fin arriver et on se demande pourquoi Joalie ne l’a voit pas, elle. Un beau roman qui se lit en toute légèreté.

©Les éditeurs réunis

 

Ayant dépassée le 1000 mots depuis longtemps, j’ai pris la décision de rédiger ce billet en 2 parties. La partie 2 comprennant mes lectures de juillet à décembre sera donc en ligne dans quelques jours.

Et vous, quelles lectures de 2021 vous ont particulièrement marqués ?

© Image mise en avant provenant de Pixabay

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